Sylvie Adélaïde : « Avec Pli bel lari, chacun peut agir ! »

Les votes sont ouverts, jusqu’au 28 avril, pour les Green Solutions Awards. Parmi les 219 candidats, Pli bel lari, concept développé en Guadeloupe par l’Atelier Odyssée, présidé par Sylvie Adélaïde, architecte, représente l’Outre-mer, dans la catégorie Quartiers.

Organisé par l’association Construction21, le concours international Green Solutions Awards valorise les initiatives vertueuses mises en place en France – et en Outre-mer -, mais aussi à l’étranger.

Sur les 219 candidatures retenues pour les Green Solutions Awards, la Guyane (hall sportif de Papaïchton, pôle administratif du Centre Spatial Guyanais) et la Guadeloupe (Pli bèl lari, collège de Bébel, Campus sanitaire et social) sont représentées.

Depuis 2014, à Pointe-à-Pitre, l’association Pli bèl lari a mis en place un concept entre développement urbain et humain. Qu’attendez-vous du concours Green Solutions Awards ?

Sylvie Adélaïde.

Aujourd’hui, l’idée, c’est de faire connaître le plus possible le projet Pli bèl lari pour qu’il puisse être dupliqué ailleurs. Il est important que chacun prenne conscience qu’il a la possibilité d’agir et de donner du sens à son rôle de citoyen.

Après plusieurs concours locaux, pour la première fois, l’association participe à un concours national en mettant l’accent sur une méthodologie innovante en matière de développement urbain, social…

Quelles sont les valeurs portées par Pli bèl lari ?

Nous sommes dans une période où il faut innover face au réchauffement climatique, aux changements de mode de vie… Pli bèl lari propose des alternatives dans la construction, mais aussi dans nos modes de vie.

La particularité du concept, c’est qu’il part des personnes qui vivent la ville, subissent les évolutions climatiques, de mode de vie… Plutôt que d’être dans une posture d’attente, voire de résignation, elles peuvent mettre en place des petites actions qui, au final, proposent une autre façon de vivre et embellissent le quotidien. Tout cela permet de s’adapter au réchauffement climatique. On revient aux jardins urbains, inspirés des jardins créoles, mais qui comportent beaucoup d’enjeux.

Lesquels ?

Le rafraîchissement des espaces publics, la réduction des déplacements, donc moins de pollution. Il y a aussi des enjeux sociaux avec la reconstruction du lien humain, l’enrichissement personnel au contact des autres, l’apaisement social, la transmission intergénérationnelle. Les enfants sont moins livrés à eux-mêmes et les personnes âgées sont moins isolées… Au final, l’ensemble de ce concept rend la vie plus agréable pour tout le monde.

Entretien : Cécilia Larney

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