Au son du gwoka, le bal a gwotanbou permet aux danseurs d’évoluer librement seuls ou en couples, simultanément, contrairement au léwòz où les danseurs se succèdent dans « lawonn ».
Moins popularisé que le léwòz, le bal a gwotanbou subsiste encore grâce à quelques porteurs de tradition dont Marie-Line Dahomay. Présidente de Vwakalité, elle est à l’origine de la relance du bal a gwotanbou avec le CIPN, dès 2015.
Dans le bal a gwotanbou, les participants sont à la fois spectateurs (ils apprécient les danseurs évoluant sur la piste) et acteurs, en dansant à leur guise au rythme du tambour. La piste est ouverte à tous les danseurs, peu importe leur âge et leur niveau de pratique de la danse gwoka.
La tenue la plus élégante sera récompensée
Pour être dans le « ton », les participants au bal a gwotanbou doivent porter une tenue traditionnelle modernisée. Le bal a gwotanbou contemporain est agrémenté d’un concours qui permet au couple à la tenue vestimentaire la plus élégante, conçue par un créateur local ou caribéen, de remporter un prix. Une belle façon de mettre en lumière le travail des créateurs.
Particularité de la culture gwoka, le bal a gwotanbou permet aussi de mettre à l’honneur des artistes de la tradition.
Enfin, faire preuve de solidarité envers Philippe Rutil (Pizz’Archipel), durement touché par les inondations en avril, est encore une bonne raison de participer au bal a gwotanbou, ce samedi 23 juillet.
Petit-Canal, Maisoncelle, Espace La Roberlène. Samedi 23 juillet, à partir de 19 heures. Restauration possible sur place. Réservation : 06 90 33 03 76 – 06 90 61 45 46. Billets en vente à The Factory (58 rue Achille René-Boisneuf, Pointe-à-Pitre) : 05 90 91 51 77. Email : vwakalité@gmail.com
Pour aller plus loin
« Le bal a gwotanbou est animé par des tambours et des voix uniquement, sans instruments harmoniques ni mélodiques, indiquent les organisateurs du bal a gwotanbou. Selon certains témoignages, il aurait existé en Guadeloupe au début du siècle dernier, notamment dans les faubourgs. Le bal a gwotanbou s’apparente au bal Konvwe-Kaseko de la Guyane. »
