Transat Jacques Vabre : du Cap Finisterre au Cap-Vert

Si les premiers équipages de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre cogitent sur le meilleur point d’entrée dans le Pot-au-noir qu’ils devraient atteindre ce dimanche, les derniers se retrouvent à nouveau bloqués dans cette cellule anticyclonique qui les fait souffrir depuis les premiers jours.

Imoca : l’écart se réduit

Le nouveau 11th Hour Racing Team – Mālama, mis à l’eau en août, a été le plus rapide de la flotte ces dernières 24 heures avec près de 427 milles parcourus. L’écart se réduit en tête de flotte et des matchs se dessinent à tous les étages. Ils sont désormais six à se battre aux avant-postes (LinkedOut, Charal, Apivia, Initiatives-Coeur, Arkea-Paprec, 11th Hour Racing Team – Mālama) à l’approche des Canaries, dont le passage s’annonce déterminant. Un programme bien chargé pour les marins qui travaillent d’arrache-pied sur leurs machines pour ne pas manquer l’occasion de s’échapper pour les uns, ou de rattraper les premiers pour les autres.

A bord de Groupe Apicil, avec Damien Seguin et Benjamin Dutreux.

Ocean Fifty : le jeu des îles 

Les passages des îles sont une partie cruciale de cette descente vers l’Equateur. L’option prise par Koesio à Madère avait permis au 50 pieds violet de prendre une avance de plus de 50 milles sur ses concurrents. A ce jeu, c’est Primonial qui a été vainqueur aux Canaries.

Ultime : cap sur le Pot-au-noir

Le tandem Charles Caudrelier/Franck Cammas file cap au sud vers la zone de convergence intertropicale dans laquelle ils devraient rentrer au fur et à mesure à partir de dimanche. Le programme du jour pour les quatre duos de tête sera de trouver le meilleur point d’entrée dans cette zone synonyme d’instabilité. Derrière, Thomas Coville et Thomas Rouxel ont repris leur course hier et accusent un retard de 480 milles sur les leaders. Les deux marins, évidemment marqués et frustrés par cet incident, racontent : « Nous avons eu envie de continuer, donc nous sommes repartis et quelques heures après nous étions à 30 nœuds dans les alizés. Nous sommes évidemment frustrés, mais super contents. Frustrés, car nous sommes des compétiteurs, mais nous nous sommes vite dit que nous avions beaucoup de chance de faire cette transat, nous devions aussi continuer pour toute l’équipe qui a œuvré pour cela et pour tous ceux qui nous soutiennent. Nous sommes poussés par quelque chose qui nous dépasse, au-delà du métier ou de la compétition. » Une course pour l’instant entre parenthèses pour Sodebo Ultim 3, mais la route jusqu’à Fort-de-France est encore longue.

Class40 : Retour du vent

Class 40 Redman.

Les premiers 40 pieds glissent enfin vers le sud dans les alizés portugais. La flotte des 40 pieds n’osait même plus l’espérer tant les conditions jouaient avec leurs nerfs depuis le départ.

Les conditions qu’ils ont dues affronter ces six derniers jours étaient épuisantes et le retour du vent signe le début d’un rythme plus stable à bord.

Plus au nord, alors qu’ils étaient nombreux à s’être décalés dans l’ouest de la dorsale, ils ne sont plus que deux. Serenis Consulting et E. Leclerc Ville-la-Grand n’ont pas pu rejoindre les vents portants et se trouvent à nouveau englués.

Classement

Etabli ce samedi 13 novembre, à 3 heures

  • Class40 : La Manche #EvidenceNautique, Redman, Edenred. Groupe G2C-La Martinique (Jean-Edouard Criquioche et Eric Baray) est à la 27e place.
  • Ocean Fifty : Primonial, Koesio, Leyton. Thibaut Vauchel Camus et Frédéric Duthil sont désormais à la 4e place sur Solidaires en peloton.
  • Imoca : LinkedOut, Charal, Apivia. Damien Seguin et Benjamin Dutreux sont 10e sur Groupe Apicil. La Mie câline, d’Arnaud Boissières et Rodolphe Sépho pointe à la 15e place.
  • Ultimes : Maxi Edmond de Rothschild, SVR – Lazartigue, Actual Ultim 3.
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