Un carnaval de Martinique en demi teinte

Organisé au stade de Dillon depuis le 14 février, le carnaval de Fort-de-France n’a pas déchaîné les foules… La fête se poursuit ce lundi.

Deux sons de cloches pour un même événement : peu de satisfaits, beaucoup d’insatisfaits. Le carnaval critiqué, cela semble impossible. Et pourtant, avec la crise sanitaire liée au Covid-19, les décisions prises quant à l’organisation du carnaval dans le stade de Dillon n’auront pas convaincu tout le monde.

Le dimanche gras autrement n’a pas remporté les suffrages escomptés, ni l’adhésion du public. Une première journée timide, surtout pour les quelques participants, un peu plus d’un millier contre les 5 000 annoncés et les 2 700 inscrits. Au final, des participants déçus dans les tribunes, à voir d’aussi loin leurs groupes à pied préférés. Des groupes à pied qui pourtant n’ont pas failli côté ambiance et des organisateurs qui avaient assuré du côté de la sécurité et du respect des gestes barrières.

Beaucoup de déçus

Seuls satisfaits de l’après-midi, les quelques dizaines de carnavaliers habilités à suivre les groupes à pied dans le stade, grâce à un pass spécial. Mais, là encore, beaucoup de déception pour ceux qui n’ont pas pu suivre le train. Un carnaval autrement, aseptisé, reclus, peu suivi, peu aimé en définitive. Pour les groupes à pied, il s’agit d’« un effort consenti pour garder le patrimoine et la culture active, en dépit de la crise sanitaire ». Une autre façon de garantir la fête et l’amusement pour un plus grand nombre dans un contexte défavorable au rassemblement de foule.

L’événement continue malgré tout. Le rendez-vous est fixé à 15 heures, ce lundi 15 février, au stade de Dillon pour une deuxième journée de parade.

Rodolf Etienne

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