Présidente de la délégation sénatoriale Outre-Mer au Sénat, rapporteure du projet de loi Vie chère, Micheline Jacques défendra le pouvoir d’achat face à la « vie chère », dès la rentrée.
Discrète, dans la foule des personnalités qui ont participé, samedi 23 août, à la visite officielle en Guadeloupe du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, la sénatrice de Saint-Barthélemy, Micheline Jacques, présidente de la délégation sénatoriale Outre-Mer, rapporteure du projet de loi Vie chère, débutera les auditions sur la « vie chère », dès le 8 septembre, à Paris.
« Il y a une question de fond à revoir par rapport à la vie chère, commente la sénatrice Micheline Jacques. À mon sens, plutôt que la vie chère, il faut parler du pouvoir d’achat : je défendrai l’accompagnement vers l’entrepreneuriat. On ne peut plus continuer à être passifs : il n’y plus d’argent dans les caisses de l’Etat ! Il faut dire les choses comme elles sont et c’est peut-être le moment de partir dans une autre direction, de concevoir autrement le travail, les salaires… ».
Un « retour aux sources » pour Micheline Jacques
En attendant la reprise des discussions sur la vie chère qui occuperont son programme de rentrée, la sénatrice de Saint-Barthélemy a vécu comme « un retour aux sources » son passage de quelques heures en Guadeloupe, à l’invitation de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur.
Directrice d’école de profession, Micheline Jacques a été élève au lycée Gerville-Réache (Basse-Terre), puis étudiante à l’Université de Fouillole (Pointe-à-Pitre).
« J’ai aussi travaillé dans une école à La Boucan, à Sainte-Rose ! Je considère que je suis Guadeloupéenne, glisse la sénatrice qui se dit confiante suite aux annonces du ministre de l’Intérieur pour faire face au narcotrafic. Je travaille avec Bruno Retailleau depuis 2020 : il dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Je ne doute pas qu’il poursuivra sur sa lancée. Il est profondément attaché aux populations, à l’humain, ses propos étaient vraiment sincères. »
