Guadeloupe. Les commerçants de Basse-Terre veulent sauver les fêtes !

Après des soldes timides, l’Union économique Sud Basse-Terre a programmé plusieurs animations au centre-ville, avec Bastè nwèl an nou.

En prévision des fêtes de fin d’année, pendant 4 jours, l’Union économique Sud Basse-Terre a établi un programme d’ouvertures exceptionnelles des commerces samedi 23 et samedi 30 décembre, jusqu’à 18 heures, dimanche 24 et dimanche 31 décembre, jusqu’à 13 heures. L’idéal pour les coups de cœur de dernière minute !

Parallèlement, le programme Bastè Nwèl an nou de l’Union économique Sud Basse-Terre proposera différentes animations avec un défilé de majorettes, le passage du Père Noël et ses lutins, un karaoké de Noël, distribution de cadeaux et confiseries, défilé de mode…

Stationnement gratuit à partir du 18 décembre

« Globalement, les dernières soldes ont été timides, commente Nathalie Eddo, présidente de l’Union économique Sud Basse-Terre. Nous comptons vraiment sur la fin d’année pour attirer la clientèle et finir avec de belles fêtes. »

Dans cette dernière ligne droite, essentielle pour clôturer l’année sur une note positive, à la demande de l’Union économique Sud Basse-Terre, la ville de Basse-Terre a pris des mesures pour la gratuité du stationnement en voirie, à partir de 12 h 30, du 18 au 30 décembre, et toute la journée aux parkings Horizon, sur le front de mer, et Campenon.

Dans un communiqué, la municipalité de Basse-Terre indique que les travaux « de réfection et d’extension des parkings existants » se poursuivent. À l’issue des travaux actuellement en cours, le parking de la rue Armand-Lignières passera de 165 à 236 places, avec un nouveau système d’évacuation des eaux pluviales et d’un accès supplémentaire.

Cécilia Larney

Pour aller plus loin…

Force est de constater qu’en dehors de la question récurrente du stationnement, inhérente aux centres-villes, l’augmentation du coût des produits du quotidien impacte le budget des clients, la redynamisation du centre-ville de Basse-Terre est urgente. « Il y a une crise économique forte, reconnaît Nathalie Eddo, mais si la ville était plus attractive, les clients viendraient se balader, faire du lèche-vitrine, passer un moment de détente en famille. À cela s’ajoute le problème de transport. »

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