Trinidad-et-Tobago connait un véritable scandale politique.
Lundi 21 juillet, l’ancien Premier ministre, le Dr Keith Rowley, a révélé qu’il était placé sur une liste de surveillance de Interpol. Le Mouvement national du peuple, parti politique d’opposition, a rapidement réagi en exigeant que le gouvernement s’exprime sur cette nouvelle polémique.
Le communiqué exige que la Première ministre Kamla Persad Bissessar et la commissaire de police s’expriment sur le sujet.
Pour le moment, les deux personnalités politiques ne se sont pas encore exprimées sur cette polémique. L’ancien Premier ministre a affirmé qu’il a appris qu’il était sur cette liste de surveillance lors de son voyage à Antigua-et-Barbuda alors qu’il comptait se rendre à Montserrat.
Il a alors été retardé par les services d’immigration car il serait inscrit sur cette liste de surveillance. Pour le parti du Mouvement national du peuple le gouvernement doit confirmer l’inscription de l’ancien ministre sur cette liste.
« Le pays doit être informé si, effectivement le nom du Dr Rowley été inscrit sur une liste avec la connaissance et/ou la participation des autorités locales » précise le communiqué de presse du parti politique.
Le docteur Rowley a été Premier ministre de Trinidad-et-Tobago pendant plus de 10 ans. Pour le MNP, cette affaire doit être traitée « urgemment ».
Source : Trinidad Express