Le 27 juillet 1990, il y a trente-cinq ans, René Toribio quittait les siens.
Homme de conviction, de combats, militant des justes causes, défenseur acharné du socialisme, opposé à toute compromission, c’est avec toutes ces caractéristiques et qualités qu’il exerça les fonctions de maire, conseiller général ,président de l’assemblée départementale et sénateur.
Résistant actif de la première heure, farouche défenseur des idées de progrès, combattant iinlassable des intérêts du peuple, il alla jusqu’à refuser de recevoir le président de la République alors tout puissant, le général de Gaulle. Celui-ci n’avait pas signé pas les décrets d’application de la loi portant réforme foncière d’août 1961, dont il fut le rapporteur au Sénat.
Militant socialiste, secrétaire général de la fédération SFIO de la Guadeloupe, premier secrétaire de la fédération PS de la Guadeloupe, il fonda le Parti Socialiste Guadeloupéen.
René Tpribio a laissé et laisse encore des empreintes indélébiles dans le cœur, l’intellect, le raisonnement et les pratiques de milliers de Guadeloupéens.
