Les cartes de crédit ou de débit arrivent en deuxième position (54 % des personnes interrogées), suivies des comptes courants (44 %).
Le produit financier le plus utilisé par les migrants étrangers résidant dans le pays est le compte d’épargne : 83 % des personnes interrogées dans le cadre de l’étude « Vers un système financier inclusif et durable 2025 », publiée par la Surintendance des banques, en possèdent un.
L’étude montre également que les cartes de crédit ou de débit constituent le deuxième produit financier le plus demandé par ce segment de la population (54 % des personnes interrogées), suivies des comptes courants (44 %).
Principaux obstacles
L’étude souligne que la population migrante représente une part importante de la population active et du tissu économique du pays, et met en lumière les principaux obstacles auxquels elle est confrontée pour accéder aux produits financiers : les documents requis, la confiance dans les institutions et la connaissance des outils financiers formels.
En analysant les habitudes, les perceptions et le niveau d’inclusion de la population migrante, les analystes de l’étude indiquent qu’il est essentiel de concevoir des politiques qui répondent efficacement à leurs besoins, en favorisant leur intégration économique et sociale au sein du système financier dominicain.
Ils soulignent que les migrants interrogés représentaient 7 % de l’échantillon total de l’étude, dont 24 % ont déclaré ne pas posséder de carte d’identité dominicaine. L’échantillon était composé à 51 % d’hommes et à 49 % de femmes.
Concernant la nationalité, les Vénézuéliens et les Haïtiens étaient majoritaires. 90 % résident en zone urbaine, principalement dans le Grand Saint-Domingue (38 %) et la région Nord (21 %).
Par ailleurs, 94 % déclarent un revenu mensuel inférieur à 50 000 pesos, ce qui reflète une forte concentration dans les tranches de faibles revenus. (Voir aussi : Les défis)
Selon la publication, les personnes qui migrent en République dominicaine rencontrent d’importants obstacles pour accéder au système financier formel, notamment en raison des documents requis et de l’absence d’historique de crédit.
Quarante-huit pour cent des migrants interrogés ont indiqué avoir dû fournir des documents supplémentaires lors de leur demande de produit financier, ce qui laisse supposer l’existence de procédures de vérification plus strictes ou un manque d’uniformité dans les procédures appliquées à ce groupe.
Concernant leur niveau de confiance envers leur principal établissement financier, 77 % ont déclaré lui faire entièrement confiance.
Le rapport ajoute que les établissements financiers ont commencé à mettre en œuvre des mécanismes d’inclusion, tels que des produits simplifiés, des comptes de base et des programmes de transfert de fonds à frais réduits ; toutefois, la portée de ces initiatives reste limitée.
Source : Listin Diario






















