Les autorités d’Antigua-et-Barbuda ont confirmé jeudi 4 septembre qu’elles n’ont toujours pas réussi à mettre les trafiquants d’êtres humains derrière les barreaux.

Les quatre grosses agences, les Douanes et Accises, l’immigration, l’unité de prévention de la traite des personnes et la police collaborent pourtant pour endiguer ce phénomène.
Malgré leurs efforts aucune enquête ouverte n’a abouti sur des arrestations jusqu’à aujourd’hui. Le trafic d’humains et l’immigration illégale continuent de prospérer sur le territoire.
Dans une interview, Raju Boddu, contrôleur des douanes et accises, a rappelé qu’il y a une différence entre le trafic d’être humains et l’immigration illégale. « La différence réside dans le fait que la traite des être humains se pratique sans la volonté et le consentement des victimes », a-t-il expliqué.
L’immigration illégale se pratique avec le consentement des victimes qui sont acheminées d’un territoire à un autre dans des conditions difficiles pour un prix souvent très élevé.
Raju Boddu a rappelé que les criminels impliqués dans la traite d’être humains et dans l’immigration illégale sont membres de réseaux criminels internationaux « sophistiqués », ce qui rend les enquêtes difficiles à mener et à aboutir. La directrice par intérim de l’unité TIPS, Phillisha Pardo, a affirmé que les victimes les plus fréquentes de la traite d’être humains à Antigua-et-Barbuda sont des ressortissants jamaïcains et guyaniens. « Majoritairement des femmes âgées de 27 à 35 ou 38 ans ».
Source : Antigua Observer