La sonnette d’alarme a été tiré par Joe Atherley, leader du Parti populaire pour la démocratie et le développement, l’un des principaux partis de l’opposition. La semaine dernière, lors d’une réunion à la Chambre basse, le parlementaire a décidé de prendre position au sujet de l’augmentation du prix des produits de première nécessité à la Barbade. Selon lui, l’Etat doit agir dans le cadre de ce dossier, car il n’est pas « seulement un spectateur en matière de tarification. »
« Le gouvernement par sa structure fiscale, le gouvernement par sa structure de droits, peut aider à façonner les prix là où nous importons certaines tendances inflationnistes des prix, qu’il s’agisse de l’énergie ou de tout autre produit », a-t-il expliqué. Selon lui, le gouvernement doit adapter ses mesures fiscales et douanières afin d’assurer que les prix ne grimpent pas trop sur le territoire. « Ce n’est pas sorcier », a-t-il conclut.
Le leader du Parti populaire pour la démocratie et le développement a fini sa démonstration en prenant l’exemple du secteur de l’agriculture qui, selon lui, est un acteur primordial pour la société. « Lorsque les couts augmentent pour la communauté agricole, il en résulte une augmentation des prix chez les vendeurs. Lorsque cela se produira, celui qui achète habituellement deux sachets d’oignons n’en prendra qu’un seul. »
Source : Barbados Advocate
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