Deux sœurs cubaines, mères de cinq enfants, survivent dans des conditions extrêmes dans une pièce improvisée en bois à La Havane, sans aucune aide institutionnelle.
« Ma mère souffre de schizophrénie paranoïaque et aime vivre seule… J’ai dû construire une petite pièce en bois dans la cour et m’y enfermer avec mes filles. D’ailleurs, nous avons été sans abri pendant longtemps », a-t-elle expliqué.
Depuis, elle a sollicité l’aide de diverses institutions publiques, telles que le Bureau d’aide à la population du Conseil d’État, la Direction municipale du logement de Marianao et le Délégué de son district. « Personne n’a rien résolu pour moi, et je fais ça depuis des années », a-t-elle expliqué. « Ma mère souffre de schizophrénie paranoïaque et aime vivre seule… J’ai dû construire une petite pièce en bois dans la cour et m’y enfermer avec mes filles. D’ailleurs, nous avons été sans abri pendant longtemps », a-t-elle déclaré.
Depuis, elle a commencé à solliciter l’aide de diverses institutions publiques, telles que le Bureau d’aide à la population du Conseil d’État, la Direction municipale du logement de Marianao et le délégué de son district, « mais personne n’a rien résolu pour moi, alors que je fais ça depuis des années », a-t-elle ajouté.
Taimí explique également que la « petite pièce en bois » qu’elle avait construite elle-même s’est effondrée et qu’elle a dû reconstruire, avec l’aide d’autres personnes, celle où elle vit actuellement, qui manque cruellement de conditions de vie élémentaires.
Le petit bâtiment est entièrement en bois avec un sol en terre battue, car il a été construit sur ce qui était autrefois le patio de la maison de sa mère.
« Lorsqu’il pleut, il pleut plus à l’intérieur qu’à l’extérieur, et comme c’était autrefois un patio, l’eau du fossé derrière s’infiltre, inondant la pièce et nous arrivant aux chevilles », se lamente-t-elle.
Le week-end dernier, ses deux filles, accompagnées d’une autre mère cubaine, se sont rendues au domicile de Díaz-Canel pour expliquer leurs conditions de vie et chercher une solution à leur situation de logement.
Les femmes ont été interceptées par la Sécurité présidentielle et un véhicule de police, qui leur ont ordonné de déposer une plainte auprès du Département d’aide à la population du Conseil d’État, selon le témoignage de l’une d’elles.
« Il semble qu’il était son garde du corps (Díaz-Canel) et il a dit qu’il était en vacances, que c’était sa maison de vacances et que personne ne pouvait y aller, que là où nous devions aller c’était la Place de la Révolution et il a tourné le dos et est parti », a expliqué Yamila Valdés Rivero, et elle a affirmé qu’elles sont allés chercher de l’aide, mais elle n’a même pas été écoutée.
Source : Cubanet