Chargé de recherche au CNRS, Malcom Ferdinand est l’invité du Centre d’analyse géopolitique et internationale (Cagi) Guadeloupe pour une rencontre autour de son ouvrage, S’aimer la terre : défaire l’habiter colonial.
Auteur de l’ouvrage, Une écologie décoloniale. Penser l’écologie depuis le monde caribéen, prix de la Fondation de l’écologie politique 2019 et Prix Fetkann ! Maryse Condé, catégorie Recherche 2020, Malcom Ferdinand poursuit ses travaux autour de la pollution au chlordécone de la Martinique et de la Guadeloupe. Une catastrophe environnementale qui, selon Malcom Ferdinand, chargé de recherche au CNRS, révèle « l’habiter colonial, cette manière destructrice, raciste et patriarcale d’habiter la Terre instaurée par les colonisations et esclavages de la modernité capitaliste ».
Sa nouvelle publication, S’aimer la Terre : défaire l’habiter colonial, déplie les facettes de ce scandale et propose « une manière de faire monde, portée par l’exigence décoloniale d’un amour de la Terre ».
Le Cagi pôle Guadeloupe accueille Malcom Ferdinand pour un échange autour de son dernier ouvrage S’aimer la Terre : défaire l’habiter colonial.
Université des Antilles, Fouillole, samedi 30 novembre, salle 7 Fac SJE, de 9 à 11 heures. Lien Zoom Réunion : https://univ-antilles-fr.zoom.us/j/97960025827