Le préfet de la région Guadeloupe a été informé ce matin que des personnels hospitaliers, en grève, avaient mis en place des barrages filtrants devant le CHU, rendant difficile l’entrée et la sortie des soignants et des patients, perturbant de fait le bon accès aux soins. Thierry Devimeux a réagi.
Le préfet, par voie de communiqué, « rappelle solennellement que le droit de grève, qui est un droit à valeur constitutionnelle, doit s’exercer dans le cadre des lois qui le réglementent, et ne saurait porter atteinte aux autres droits et libertés fondamentales.
En particulier, il ne saurait remettre en cause la liberté d’aller et de venir et le droit à la protection de santé. »
Il souligne : « À l’heure actuelle, les sujets de mécontentement des personnels grévistes font tous l’objet d’une concertation avec la direction de l’hôpital.
Les conditions de travail du personnel au sein de la blanchisserie ont fait l’objet de trois rencontres entre le 2 et le 22 octobre, et sont encore en cours de négociations entre la direction de l’hôpital et le syndicat UTS-UGTG ;
L’organisation du temps de travail au sein des services de brancardage et de bio-nettoyage a été examinée lors d’une réunion de travail qui s’est tenue en présence du syndicat UTS-UGTG, et doit à nouveau être évoquée dès lundi prochain. »
Le préfet lance un appel « à toutes les personnes engagées dans ce mouvement à poursuivre, en responsabilité, le travail de concertation dans lequel elles sont déjà impliquées.
Il n’est pas acceptable, alors que toutes les voies du dialogue sont ouvertes sur ces sujets, qu’un nombre limité de personnels grévistes entrave le bon fonctionnement du service public de l’hôpital, indispensable à toutes les
Guadeloupéennes et les Guadeloupéens. »
























