Valérie Mousseeff, directrice du Centre pénitentiaire de Baie-Mahault, connaît quelques turbulences : deux syndicats demandent son départ tandis que l’établissement est bloqué depuis jeudi matin.
Que s’est-il passé ? Les deux syndicats, CGT Pénitentiaire et UFAP UNSA Justice, veulent le départ de la directrice, le désengorgement de l’établissement, des moyens humains et sécuritaires.
Point par point : la demande de départ de la directrice de la plus grande prison de Guadeloupe serait liée aux suites d’une réunion, vendredi 12 décembre, au cours de laquelle, selon les organisations syndicales, celle-ci aurait « manqué de respect à un personnel du corps de commandement. »
D’autre part, les syndicats dénoncent ce qu’ils qualifient de « manque d’implication de la part de la directrice dans la gestion de l’établissement » alors que celui-ci fait face à une importante surpopulation carcérale.
Enfin, ils réclament le transfert urgent des détenus vers d’autres établissements pour diminuer la population carcérale, le transfert des détenus souffrants de troubles divers vers des établissements spécialisés, l’aménagement de peines alternatives déterminées par le tribunal pour les petites peines, des renforts en personnels.
L’établissement est bloqué.






















