Guadeloupe. Canne : pourquoi des planteurs veulent bloquer

Ils semblent déterminés à bloquer la Guadeloupe et même la prochaine campagne cannière.

Les planteurs des Jeunes Agriculteurs (JAG), Kolektif des Agriculteurs (KDA) et de l’UDCAG veulent « changer la donne », comme ils disent. Lundi, quand ils se sont déplacés pour une explication avec les présidents des deux collectivités majeures, organisée par Patrick Sellin, président de la Chambre d’Agriculture, ils ont mal pris l’absence des deux élus.

« Nous voulons les présidents et il ne faudra pas compter sur nous pour les appeler… », lançait Roméo Meynard avant de faire voter les représentants sur le principe d’un blocage de la Guadeloupe.

A noter cependant que Patrick Dollin, président de la Commission Verte du Conseil régional ainsi que des administratifs de haut rang et une délégation du Conseil général (arrivée peu après, ayant été bloquée par des embouteillages) étaient sur place.

Que veulent-ils ? Que le prix à la tonne de canne soit revu, qui, disent-ils, ne tient compte que de la richesse de la canne en sucre. Calculé par le Centre Technique de la Canne et du Sucre (CTCS) qui utilise des matériels « obsolètes », remet les résultats, « à la demande et non automatiquement plusieurs jours après le prélèvement dans les cannes apportées par le transporteur. » Transporteur qui utilise des remorques prenant trois fois ce qu’elles prenaient auparavant, « ce qui n’est pas la même chose au moment du prélèvement », affirment les planteurs. De plus, disent-il, « nous ne sommes pas rémunérés sur la mélasse et la bagasse tirée de nos cannes… »

D’où l’impression d’être spoliés à toutes les étapes du processus.

Ce qui se traduit par une libre opinion, publiée sur Karib’Info le 8 février, et un tract diffusé en début de semaine et publié en fin d’article.

Hier, ils ont manifesté leur mécontentement, menaçant de bloquer la Guadeloupe. Ils ont le matériel pour cela. Seule hésitation : bloquer les routes ou bloquer les institutions…

Pour mieux comprendre leurs revendications, nous leur avons laissé la parole.

Antoine Pirbakas, planteur :

Roméo Meynard, président de la UDCAG :

Yannick Kindeur, des Jeunes Agriculteurs de Guadeloupe :

Jean-François Dorville, expert mandaté par l’UDCAG :

Les revendications des planteurs :

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​