Guadeloupe. Festival : on danse à L’Artchipel

En Guadeloupe, après un temps d’arrêt, le festival Temps de danse investit L’Artchipel-Scène nationale de Basse-Terre, du 25 avril au 6 mai.

Neuf spectacles contemporains, des master class, des performances en happening et des temps d’échanges sont au programme du festival Temps de danse 2023. Léo Lérus est le parrain du festival Temps de danse.
La Guadeloupe, la Martinique, La Réunion ont rendez-vous à Basse-Terre pour célébrer la danse à travers des créations chorégraphiques issues de territoires qui partageant un bout d’histoire. Fédérateur, le festival Temps de danse interroge aussi sur l’évolution de la danse contemporaine dans nos territoires insulaires.

Migration, aliénations, liberté…

La danseuse Ana Pérez. Photo : Alain Scherer

La migration, le déracinement, la découverte de l’Afrique, la place du sucre dans l’Histoire, le sens et l’essence du carnaval, la liberté et l’enfermement… sont autant de thématiques qui seront abordées par les chorégraphes et artistes tout le long du festival.

« Après une longue absence de la scène, nous retrouvons la chorégraphe Léna Blou qui s’interroge sur la place du sucre dans l’histoire de l’humanité, de la colonisation, annonce Gérard Poumaroux, directeur de L’Artchipel. Dans la même lignée, Max Diakok nous interroge sur les aliénations contemporaines, Francesca Dhampattiah, sur la liberté et l’enfermement, Clémence Baubant sur sa vision du carnaval. »

Du flamenco en ouverture du festival

Programmé en ouverture du festival, Concerto en 37 ½ d’Ana Pérez. La chorégraphe est une pointure : 37,5 plus exactement. Au-delà de la chaussure, Ana Pérez est une pointure dans son domaine, le flamenco. Dans sa quête de sons et de sens, elle choisit d’écrire un concerto pour chaussures. Ce concerto en 37 ½ est une pièce hybride chargée d’histoires, structurée en trois parties et le tout rythmé par les zapateados flamenco. L’art flamenco est le terrain de jeux, le point de départ.

Basse-Terre, L’Artchipel. www.lartchipel.com

Au programme

  • Mardi 25 avril, 20 heures : Concerto en 37 ½, d’Ana Pérez
  • Mercredi 26 avril, 20 heures : Démayé, de Florence Boyer
  • Vendredi 28 avril, 20 heures : Kaniki 2.0, de Florence Boyer
  • Samedi 29 avril, 20 heures : Répercussions, d’Ana Perez. A 20 h 30, Grande mess, de Clémence Baubant
  • Mardi 2 mai, 20 heures : De la liberté à l’enfermement, de Francesca Dhampattiah.
  • Mercredi 3 mai, 20 heures : Masonn, de Max Diakok
  • Vendredi 5 mai, 20 heures : Cette terre me murmure à l’oreille, de Christiane Emmanuel
  • Samedi 6 mai, 20 heures : Le Sacre du sucre, de Léna Blou
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