Guadeloupe. Le Parc national accueille Célia de Lavergne, directrice de l’eau et de la biodiversité

Avant une visite dans le Grand Cul-de-Sac marin, avec les agents du Parc national, Célia de Lavergne, directrice de l’eau et de la biodiversité au ministère de la transition écologique, a signé le contrat d’objectifs et de performance du Parc national de la Guadeloupe.

Le contrat d’objectifs et de performance lie, pour quatre ans, le ministère de la transition écologique et l’établissement public autour de plusieurs axes majeurs : l’expertise et la connaissance, l’accompagnement des territoires, la sensibilisation et l’éducation du grand public à l’environnement, ou encore la gestion du Parc.

« Le contrat d’objectifs et de performance vise en particulier à renforcer l’action de protection de l’établissement dans le respect des différents acteurs concernés et en travaillant avec eux pour concilier le développement du territoire et la préservation de la biodiversité », a indiqué Célia de Lavergne.

Dans le cadre de ce contrat, le ministère de tutelle se montre particulièrement intéressé par certains projets menés par le Parc national, comme le projet Protéger, dont l’objectif est de restaurer la végétalisation des berges des rivières afin de remplacer la bétonisation et les enrochements systématiques à l’origine de nombreux dégâts lors des phénomènes climatiques violents.

Se réconcilier avec le vivant

À l’occasion de cette signature, le président du Parc national de la Guadeloupe, Ferdy Louisy, s’est attaché à expliquer que « ce contrat tient compte des spécificités du Parc national de la Guadeloupe, un parc tropical qui doit faire face à des problématiques particulières. Par exemple, les crabes antillais, que l’on retrouve aujourd’hui sur les étals du marché de Rungis, risquent un jour de disparaître si l’on n’y prend pas garde. »

Ferdy Louisy a insisté sur le « devoir de veiller à la protection des espèces et du patrimoine naturel de la Guadeloupe. C’est dans cet esprit que nous avons signé ce contrat avec notre ministère de tutelle. Nous sommes un territoire d’expérimentations, nous avons valeur d’exemple. Toutes les expériences que nous avons menées ont débouché sur des réussites. Avec le ministère, nous comptons convaincre tous les publics (population, élus, décideurs économiques, services de l’Etat…) de l’importance de réconcilier les Guadeloupéens avec le vivant, de prendre la mesure de l’importance de la biodiversité pour notre petit pays. L’avenir n’est pas dans l’artificialisation à outrance des terres. Ce n’est pas le béton qui va nous faire vivre demain, mais la diversité biologique. »

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