Guadeloupe. MACTe : « Mme Rinçon est remise à la disposition de son administration d’origine », précise Ary Chalus

Ary Chalus, président du conseil d’administration du MACTe, revient sur l’information selon laquelle la directrice générale du MACTe est démise de ses fonctions. Démise de ses fonctions, comme il était de prudence d’écrire, mais pas licenciée, puisqu’il appartient, au regard de la situation, à sa seule administration d’origine, le ministère de la Culture, de prendre une décision aussi tranchée.
Comme le précise M. Chalus, « Ce qu’il y a lieu ici de retenir, c’est que conformément à son statut, il a été pris la décision de mettre une fin anticipée au détachement de Mme Rinçon au sein de l’EPCC Mémorial ACTe qui était un établissement d’accueil. »

Le texte du communiqué du MACTe :

« Contrairement à ce qui est présenté par voie de presse, le président de l’EPCC MACTe, Ary Chalus, tient à préciser que Mme Rinçon n’a nullement été licenciée ; d’ailleurs elle ne dispose d’aucun courrier de licenciement en sa possession.

Lorsque Mme Rinçon parle de licenciement ou de révocation, il convient de rappeler que la révocation de manière générale est relative au droit public et que le licenciement est relatif au droit privé.

Il convient aussi de rappeler que Mme Rinçon est un fonctionnaire de l’Etat détaché au sein de l’EPCC MACTe et le président du conseil d’administration du MACTe n’a pas vocation à procéder à la révocation d’un fonctionnaire de l’État.

Il appartient donc à son administration d’origine, si elle estime que les éléments qui ont été portés à sa connaissance et à la connaissance de Mme Rinçon, sont à ce point suffisants pour prendre la décision qu’elle estime devoir prendre.

Ce qu’il y a lieu ici de retenir, c’est que conformément à son statut, il a été pris la décision de mettre une fin anticipée au détachement de Mme Rinçon au sein de l’EPCC Mémorial ACTe qui était un établissement d’accueil.

Le président de l’EPCC MACTe rappelle par ailleurs que Mme Rinçon a eu tout le temps d’user du contradictoire. Les éléments qu’elle apporte à la connaissance de la presse aujourd’hui auraient pu servir d’arguments lors de l’entretien pour lequel elle a été convoquée, à deux reprises : d’abord par un courrier daté du 11 février 2023 puis, après avoir décliné la première invitation, de nouveau par un courrier daté du 7 mars 2023.

Ary Chalus tient aussi à souligner que Mme Rinçon n’a pas donné suite à cette deuxième convocation. Étant en responsabilité, le président de l’EPCC MACTe se doit de prendre des décisions dans l’intérêt de la politique régionale, dans l’intérêt de la culture et dans l’intérêt général.

Ary Chalus rappelle encore, qu’en vertu du principe du parallélisme des formes, Mme Rinçon est remise à la disposition de son administration d’origine, en l’espèce le ministère de la Culture, de la même façon qu’elle avait été mise à la disposition de l’EPCC par le ministère de la Culture, par voie de détachement.

Le président de l’EPCC MACTe précise enfin qu’il n’y a là aucune volonté ni de punir, ni de sévir, il y a tout simplement une décision qui est prise, une décision rationnelle qui, compte tenu des dysfonctionnements répétés et signalés, consiste à reconnaitre que le Mémorial ACTe doit enfin commencer à fonctionner dans des conditions convenables afin qu’il puisse mettre en place la politique culturelle dont nous sommes en attente depuis plusieurs années. »

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