Guadeloupe. On recherche Maxette Pirbakas !

Stupeur en Guadeloupe et aussi sur les bancs de l’assemblée européenne : selon Médiapart, la Guadeloupéenne Maxette Pirbakas, députée européenne balançant entre Marine Le Pen et Eric Zemmour, serait recherchée pour détournement de fonds publics.

Elle dément sur une vidéo vouloir se soustraire à des explications. Sur X elle parle de complot… :

De quoi s’agit-il ? Ancienne présidente locale de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), Mme Pirbakas aurait profité de cette position pour détourner des fonds de sa fédération : 57 000 euros en tout.

Personnalité exhubérante, n’hésitant pas à élever la voix et à brocader ses adversaires, Maxette Pirbakas, élue sur la liste du Rassemblement National (RN) est partie soutenir Eric Zemmour à la dernière présidentielle.

Les faits qui lui sont reprochés remontent à la période allant de 2017 à 2019, durant laquelle elle présidait cette antenne, selon l’enquête.

La section de recherche de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre a ouvert une information judiciaire après avoir reçu un courrier anonyme en 2021, explique Médiapart.

Le dossier est complexe, faisant état de fausses signatures sur des procès-verbaux de réunions, mais aussi d’importantes sommes qui auraient été retirées en liquide sans justificatifs. La FNSEA aurait de même couvert les frais de transport aérien, vestimentaires, cosmétiques et de coiffure de Maxette Pirbakas.

Afin d’entendre l’ancienne agricultrice, gendarmes et magistrats de Guadeloupe l’ont cherchée à ses deux adresses, aux Abymes et à Petit-Canal. Mais, en vain.

Maxette Pirbakas est assez insouciante : elle ne répond jamais de ses bêtises devant les tribunaux.

Ainsi, elle a fait l’objet de plaintes devant les Prud’hommes, déposées par deux de ses attachés parlementaires. C’était pour non-paiement de salaires. Convoquée dans ces deux affaires, elle ne s’est pas présentée au tribunal de Pointe-à-Pitre, ni en octobre 2022, ni en février 2024. Elle n’était pas au fait de ces deux dossiers.

Divorcée, présentant en apparence une surface financière supérieure à celle de son ex-époux, Maxette Pirbakas a été condamnée à verser à celui-ci, en septembre 2023, un rappel de pension alimentaire. L’élue européenne a été condamnée à six mois de prison avec sursis… pour non-paiement de pension alimentaire, de 2019 à 2022.

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