Guadeloupe. Soirées festives : l’Etat sans concession

À l’heure où fleurissent les invitations à des soirées festives dans des lieux souvent inadaptés à l’accueil du public, ou en mer, au mépris parfois des règles élémentaires de sécurité, la préfecture met les pendules à l’heure.

C’est dit. Les vacances devront se dérouler dans le strict respect des règles sous peine de sanctions. Ce mardi 18 juillet, services de police, de gendarmerie, association des maires de Guadeloupe, syndicats professionnels des restaurateurs, des gérants de discothèques, d’organisateurs d’événementiels étaient réunis en préfecture pour un « rappel des modalités d’organisation de soirées et des règles qui doivent s’appliquer. »

« Un restaurant ne se transforme pas en piste de danse. »

Tristan Riquelme, directeur de cabinet du préfet de Guadeloupe
Tristan Riquelme.

Particulièrement pendant les vacances, les soirées festives s’improvisent parfois dans des lieux improbables. Au regard des incidents parfois graves qui se sont déroulés des dernières semaines, l’Etat réagit. D’abord en invitant les acteurs concernés à respecter la réglementation. « Un restaurant ne se transforme pas en piste de danse sans respecter la procédure, insiste Tristan Riquelme, directeur de cabinet du préfet de Guadeloupe. De même, il y a des horaires de fermeture à respecter : lorsqu’on tient un bar ou un restaurant, on n’organise pas des soirées jusqu’à 6 heures le matin ! »

En dehors des nuisances pour le voisinage, la sécurité du public est un point sur lequel les services de l’Etat se montreront intransigeants.

L’Appart 2.0 fermé jusqu’au 31 août

« Ces derniers week-ends ont été l’occasion de troubles à l’ordre public majeurs avec des tirs à l’entrée de manifestation, des dérives au sein d’établissements…, énumère Tristan Riquelme. Certains acteurs mettent clairement en danger la vie du public. Il s’agit de réagir et de veiller à l’application de toutes les règles. »

Certains contrevenants en ont déjà fait les frais. Ainsi, par arrêté préfectoral, en date du 13 juillet, les « manifestations festives sont interdites à L’Appart 2.0, aux Abymes jusqu’au 31 août, pour non-respect du code l’urbanisme et du code de la construction et de l’habitation, absence d’arrêté municipal autorisant l’ouverture de cet établissement et la tenue de ces manifestations… ».

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