Guyane. France-Brésil : pour une coopération durable

Lors du 6e Conseil du fleuve Oyapock, le sous-préfet de Saint-Georges, Guillaume Brault, et Lucas Abrahao, ont réexprimé leur volonté de voir se développer les projets transfrontaliers sur le bassin de l’Oyapock.

Après Saint-Georges, le 6e Conseil du fleuve Oyapock entre la France et le Brésil s’est déroulé à Oiapoque. Organisé, le 6 mars, par la délégation brésilienne dans l’enceinte militaire de Clevelândia do Norte, le conseil du fleuve vise à promouvoir « un développement harmonieux de la zone transfrontalière répondant aux besoins des habitants du fleuve ».

Chef de la délégation française, le sous-préfet de Saint-Georges, Guillaume Brault, et Lucas Abrahao, chef de la délégation brésilienne, ont réexprimé leur volonté de voir se développer les projets transfrontaliers sur le bassin de l’Oyapock. Le gouverneur de l’Amapá, Clécio Luis, présent à cette occasion, a ouvert la réunion en rappelant l’importance des relations binationales à la frontière.

Santé, économie, environnement, sécurité alimentaire…

Organisme consultatif émettant des propositions, le Conseil du fleuve Oyapock est composé de 28 membres issus des institutions locales et de la société civile. Un état des lieux des propositions issues du 5e Conseil du fleuve, puis, des questions de santé, d’économie, d’environnement, de sécurité alimentaire pour les populations amérindiennes du fleuve ont animé les débats. À l’issue de ce 6e Conseil du fleuve, plusieurs propositions ont été formulées :

Santé : Relancer la semaine de la santé transfrontalière, et mener des actions de lutte contre les maladies vectorielles.

Economie : Développer la labellisation des produits transrégionaux, établir un plan pour le développement économique transfrontalier, qui couvre notamment les secteurs du tourisme, de la culture, de la pêche… Dans la perspective de l’anniversaire de l’accord du 30 juillet 2014 relatif au régime spécial des produits de subsistance, il a été décidé d’établir un bilan de l’application de l’accord et de proposer des axes d’améliorations. Sur proposition de la partie brésilienne, élargir le périmètre défini par le régime spécial de circulation de la carte transfrontalière, en vue d’un meilleur développement économique et culturel régional.

Environnement : À partir des études d’état des lieux en cours, un accord de coopération sur la collecte, le traitement et la destination finale des déchets en coopération entre l’Amapá et la Guyane sera proposé. Élaborer un plan de transformation des déchets solides dans l’objectif de générer des sources de revenus.

Ces propositions seront soumises à la prochaine commission mixte transfrontalière (CMT) prévue à Macapá en juillet. Conformément au règlement intérieur, il a été proposé de tenir la 7ᵉ réunion du Conseil du fleuve en fin d’année, à Saint-Georges.

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