A Sainte-Anne (Guadeloupe), le projet Histoire en chemin a débuté dans les écoles primaires. Porté par le pôle animation de la ville de Sainte-Anne et financé par l’ARS, Histoire en chemin permet d’impliquer les élèves dans la conception de deux ouvrages sur la santé mentale et la Covid-19.
Les élèves des sept écoles primaires de la ville de Sainte-Anne vont écrire deux histoires sur la santé mentale et la Covid-19. Ce mardi, à l’école Albert Lazard de Douville (Sainte-Anne), une classe ne travaille pas comme les autres. Les élèves participent, créent et inventent la suite de l’histoire de Leo, le personnage principal.
« Nous avons eu l’aide de l’Education nationale pour mettre en place ce projet que nous n’aurions pas pu faire avec toutes les classes ou avec tous les professeurs », explique Marie-Chantal Francillette, directrice du pôle animation de la ville de Sainte-Anne.
L’inspectrice de la zone Sainte-Anne/Marie-Galante était présente, ce mardi 27 avril, aux côtés des élèves. Aidés par Muriel Derivery, auteure, et Thierry Bergame, illustrateur, les élèves façonnent petit à petit l’histoire qui sera bientôt publiée. Déjà, ils ont décidé de l’apparence du père de Leo, propriétaire d’un food-truck où il vend des bokits. Depuis quelques semaines, ces ateliers sont devenus le nouvel objectif de Thierry Bergame, l’illustrateur qui intervient auprès des élèves.
Tafari Tirolien
Un travail collaboratif
Les propositions des élèves seront notées par l’auteure, Muriel Derivery et les indications d’illustration aideront à visualiser leurs histoires. Après leur tournée des écoles primaires de la ville de Sainte-Anne, Muriel Derivery et Thierry Bergame devront écrire les livres à partir des idées des élèves. Les illustrations seront réalisées par des élèves au cours des ateliers.
L’histoire sera différente en fonction des classes, mais elle intègrera une plus grande histoire qui abordera les thèmes de la santé mentale et de la Covid-19. Un projet financé par l’Agence régionale de santé qui voulait mettre en place une action de sensibilisation sur ces deux thématiques. L’Agence régionale de santé financera l’opération à hauteur de 24 800 euros. Les livres seront édités par les éditions Neg Mawon. Dans quelques mois, les écoliers de la ville de Sainte-Anne auront entre les mains le fruit de leur travail, destiné également à réconcilier une génération avec le livre et la lecture.