« La tendresse se niche pour survivre »
A l’Arawak, mardi 9 février à 18 h 30
Ce Café littéraire avec Maryse Romanos sera un grand moment. L’auteur sera accompagnée de ses invités : Simone Schwarz-Bart, auteure de plusieurs essais, romancière, Ernest Pépin, poète, romancier, Roger Toumson, écrivain, théoricien de la littérature, essayiste, auteur, poète, Raphaël Spéronel psychologue, préfacier de son ouvrage, Daria Hamlet Couvin, poétesse qui va jouer du ka autour de ces poèmes, Eliane Kancel, qui va dire le poème de Maryse sur Gerty Archimède, Hector Poullet, poète, écrivain créoliste, Claude Danican, poète et journaliste, Louisette Symphor, poétesse
Une passionnée
Maryse Romanos est passionnée d’écriture. Durant de longues années, elle a animé l’association qu’elle a créée en 1979 autour de la poésie appelée l’Association Guadeloupéenne des Amis de la Poésie. Cette association a permis à de nombreux poètes de déployer leurs ailes.Elle a conçu une pièce de théâtre Totokraz élaboré en deux langues, créole et français. Pièce en cinq actes préfacée par Hector Poulet Editée en 1995 chez Maisonneuve et Larose.
Son amour du créole l’a amenée à suivre des études universitaires, couronnées par une soutenance au DULCR intitulée La Poésie Antillaise d’Expression Créole de 1960 à nos jours. Livre préfacé par Raphaël Confiant. Il s’agit d’un essai d’analyse socioculturelle édité chez l’Harmattan.Titulaire du diplôme universitaire de langues, cultures régionales.
Elle a contribué en outre, au succès de nombreux concours de poésie dans les écoles primaires et secondaires.
Deux fois lauréate du premier prix de l’Académie de Belles Lettres et des Jeux Floraux de la Guadeloupe. Son talent lui a valu des médailles d’argent et de vermeil de l’Académie Internationale de Lutèce.
« La tendresse
habille l’intimité
de la personne humaine… »
A l’Arawak, Maryse Romanos fera goûter aux saveurs délicates de la poésie avec son nouvel ouvrage La tendresse se niche pour survivre, aux éditons Persée sorti en 2019. « La tendresse habille l’intimité de la personne humaine dans son intégrité. Elle revêt de dignité et de respect la couleur du monde noir et du monde créole. Pourtant, ces poèmes s’ouvrent à l’univers qui les habite, car tout homme est homme. Ces poèmes révèlent la quintessence de l’humain, nous dit Simone Schwarz-Bart. Ces textes regardent avec lucidité et allégresse, le Layon de l’enfance, le Layon de l’île. Ces textes portent en eux les fruits de la beauté humaine recueillis en leur sein pour sertir le joyau royal de la Guadeloupe. »