La Plaine des jeux Michel Coicou a été inaugurée

Une superbe démonstration de ce qu’on peut faire sur un espace somme toute réduit.

La Région Guadeloupe a inauguré, jeudi 6 janvier, la Plaine de jeux Michel Coicou, à Morin Saint-Claude.

Cette plaine de jeux, qui comprend un bâtiment d’accueil, un terrain de futsal, un terrain de basket-ball, un court de tennis, un skate-park, une piste de jogging, des espaces de jeux enfants, des équipement de fitness de plein air, et bientôt une piste cyclable, est à la fois, comme l’ont rappelé les intervenants, un espace à la fois ludique et sportif.

Un espace à la fois ludique et sportif.

C’est un espace au service de la population, des jeunes qui y voient le lieu de pratique sportive, mais aussi le lieu de la cohésion sociale, des personnes d’âge le lieu du bien-être, de la mixité entre tranches d’âge.

Les anciens sportifs portent beau, autour d’Ary Chalus.

Les différents intervenants ont mis en avant ces qualités dans une période difficile pour notre société avec une pandémie qui ne laisse pas de persister et des rapports sociaux qui ne cessent de se dégrader.

C’est un projet vieux… de 20 ans, comme l’a dit Marie-Luce Penchard qui avait eu l’occasion d’en parler quand elle était ministre, de suivre son évolution quand elle était maire de Basse-Terre.

En fait, c’est Ary Chalus, qui devenant président du Conseil régional, a relancé les travaux : le terrain appartenait à la Région Guadeloupe, une surface d’un hectare dans un quartier non loin de l’Université et des logements étudiants, aux abords de la Cité de la connaissance, dans un quartier populaire, comprenant des habitats sociaux et des villas.

Ary Chalus et Michel Coicou. Le complexe sportif porte le nom de cet ancien grand gardien de but.

Coût global de l’opération : 2,8 millions d’euros. Que n’auraient pu mettre ni la ville de Basse-Terre, puisque le terrain est connexe la limite de la ville, ni celle de Saint-Claude, où se trouve la plaine de jeux, ni les deux communes, ni la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbes.

Tour à tour, André Atallah, maire de Basse-Terre, Elie Califer, maire de Saint-Claude, Thierry Abelli, président de Grand Sud CaraÏbe, ont dit leur plaisir d’accueillir sur leur sol de telles structures, rappelé que, sans la volonté farouche d’Ary Chalus, rien n’aurait été possible.

Thierry Abelli est aussi maire de Bouillante où des installations de futsal vont être installées bientôt comme dans 20 autres communes grâce à la Région.

Le président Chalus qui a rappelé sa passion du sport et singulièrement du football — son équipe militaire n’a-t-elle pas battu celle de la Jeanne d’Arc (navire porte-hélicoptère mythique) 6-0, du temps qu’il faisait son service militaire à la Jaille — pour expliquer qu’il allait doter la Guadeloupe d’installations sportives où la jeunesse de l’archipel pourra s’exprimer et trouver matière à cohésion sociale tout en montrant qu’elle a des dons innés pour le sport.

Ary Chalus et Michel Coicou posent devant la plaque commémorative de l’inauguration.

Il citait en exemple Michel Coicou, dont la carrière sportive, régionale et nationale, en qualité de gardien de but, a connu des sommets, sommets qui auraient explosé s’il avait pu bénéficier, alors, d’installations comme celles de la Guadeloupe de 2022. Michel Coicou était ému, quand il s’est avancé vers le micro : le complexe sportif portera son nom. Il a rappelé que le président Chalus et lui étaient de vieilles connaissances, enfants puis joueurs de football, en sélections junior et sénior.

Les maires de Saint-Claude, Basse-Terre, Pointe-Noire, le président du Conseil départemental, le président de Grand Sud caraïbes…

Dans la petite foule des personnalités, Guy Losbar, président du Conseil départemental, Marie-Luce Penchard, vice-présidente de la Région, qui, eux aussi, l’un quand il était vice-président en charge des finances régionales, l’autre en qualité de maire de Basse-Terre jusqu’à l’an dernier mais aussi de vice-présidente de la Région, ont porté avec Ary Chalus ce dossier ambitieux de la Plaine de jeux.

Mais aussi d’anciens champions, dont l’international Franck Sylvestre, discret, que la président Chalus a fait venir au micro. Franck Sylvestre d’une grande famille de footballeurs, qui a lui-même été international, tout en jouant à Sochaux, Auxerre, Montpellier, Bastia, Sète. De nombreuses fois sélectionné en équipe de France au poste de défenseur central.

Ary Chalus a donné quelques pistes sur la politique d’infrastructures sportives qui illustrera son second mandat : déjà 20 terrains de futsal vont être construits, des terrains de football, des tribunes, des installations sportives seront accompagnées dans leur mise aux normes dans la plupart des communes.

Déjà, en cinq ans, réfection et remises en services d’installations sportives ont émaillé le premier mandat à la Région : les gymnases de Morne-à-l’Eau, de Rivière-des-Pères, à Basse-Terre, de Grand-Bourg de Marie-Galante, la piscine de Rivière-des-Pères, les stades et terrains de football du Luxe, de Capesterre-de-Marie-Galante, de Trois-Rivières, de Port-Louis, le complexe sportif de la Désirade (avec éclairage !), les installations du CREPS…

André-Jean VIDAL

Michel Coicou rêve d’organiser un grand tournoi de football. Le président Chalus lui a promis qu’il se fera. Ce qui serait un bel hommage à ce grand sportif.
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