Le chapeau traditionnel reste un signe fort de l’identité martiniquaise.
Chacun arbore son bakoua à sa manière, avec aplomb ou élégance, au champ comme à la ville, à la pêche comme à la plage, à la promenade… Ici le chapeau est une fierté d’homme, plantée en plein midi sous le plomb du soleil quand il vous tombe dessus tout droit sorti de la fournaise des cieux.
De l’arbre au chapeau
Le film d’Anne Cazalès et Jean-Pierre Hautecoeur part à l’assaut des mornes pour suivre toutes les étapes de fabrication, de l’arbre à la tresse et de la tresse au chapeau. Dans cette histoire, tout commence au jardin : car le bakoua n’est pas qu’un « arbre à chapeaux » ! Son fruit est récolté et consommé aujourd’hui encore en Martinique…
Les réalisateurs, replacent le bakoua dans son contexte historique et sociologique. Tresseurs et chapeliers, pépiniéristes et artisans, pêcheurs et paysans, tous content la légende de ce couvre-chef unique au monde.
Mardi 11 avril, à 20 heures, sur Martinique la 1e