L’écrivain Ernest Pépin honoré par la ville de Pointe-à-Pitre

Depuis L’Homme-au-bâton, en 1993, ses nombreux écrits (romans, poésie, essais, livres jeunesse…) ont alimenté plusieurs rayons de la littérature caribéenne.

Proposée par la ville de Pointe-à-Pitre, la médiathèque Achille-René-Boisneuf et les agents du musée Saint-John-Perse, l’exposition Ernest en toute intimité s’inscrit dans l’hommage départemental rendu à Ernest Pépin.

Auteur guadeloupéen prolifique (Le Soleil pleurait, Toxic Island, Le Tango de la haine, Africa Solo, Babil du songer, Au verso du silence, Tambour-Babel…), au talent reconnu ici et ailleurs, Ernest Pépin nourrit une passion pour Pointe-à-Pitre qui transparait dans plusieurs de ses ouvrages.

Comprendre le processus de création

Katarina Jacobson.

Pour cette raison – et beaucoup d’autres –, la ville de Pointe-à-Pitre consacre une exposition inédite à Ernest Pépin, un voyage dans l’intimité créatrice de l’auteur. Une invitation à découvrir l’envers du décor.

« En arrivant à la maison Souques-Pagès, le visiteur doit avoir l’impression d’entrer chez Ernest Pépin, explique Katarina Jacobson, directrice du musée Saint-John Perse. L’objectif est de comprendre comment son imaginaire créatif s’est développé, de rentrer dans son intimité littéraire, ce qui l’a construit. »

Un lieu exceptionnel pour un auteur de talent

Auteur exceptionnel, plusieurs fois primé (Casa de Las Americas, prix littéraire des Caraïbes…), chevalier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du mérite, Officier des Arts et des Lettres, il fallait un lieu à sa mesure pour abriter l’exposition qui comporte de nombreux effets personnels prêtés pour l’occasion. La maison Souques-Pagès, siège du musée Saint-John Perse, en l’honneur du célèbre poète (1887-1975), prix Nobel de littérature 1960, accueille l’exposition Ernest en toute intimité.

« Il était important de mettre en avant les ouvrages, les extraits des ouvrages, des photos qui mettent en lumière la ville de Pointe-à-Pitre qui a nourri son imaginaire et son écriture », souligne Katarina Jacobson, directrice du musée Saint-John Perse.

Un homme du monde

Objets personnels, extraits d’ouvrage, photographies avec des personnalités publiques, locales, nationales, internationales (Toni Morrison, Simone Schwarz-Bart, Carlos Moore, Maryse Condé, Edouard Glissant, Max Jasor…) permettent d’aborder différentes thématiques : son enfance à morne Castel (Lamentin), sa biographie, ceux et celles qui l’ont inspiré, de ses amis (Cheikh Anta Diop, Aimé Césaire…), des mouvements (la négritude, la créolité…) qui ont forgé son identité, son écriture.

Ernest Pépin, avec son fils, Patrice (à gauche), et Georges Brédent, adjoint au maire de Pointe-à-Pitre.

« La séquence sur l’enfance d’Ernest Pépin, et sa commune d’origine, évoque les bains de rivière, les jeux de son enfance, son père, sa mère… et les éléments qu’il décrit beaucoup dans ses livres. L’exposition est un voyage à travers les œuvres d’Ernest Pépin. »

Le finissage de l’exposition est programmé à l’occasion des Journées du patrimoine, le 17 septembre.

Cécilia Larney

Exposition Ernest en toute intimité, musée Saint-John-Perse, 9 rue de Nozières, Pointe-à-Pitre, jusqu’au 17 septembre. Tél. 05 90 21 68 90.

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