Marie-Galante. Canne : le collectif de planteurs maintient sa mobilisation

Comme leurs homologues de Guadeloupe, le Kolektif Plantè Marigalant est mobilisé pour la revalorisation du prix de la tonne de canne.

L’échange de ce lundi 8 avril jugé « constructif » par Stéphane Deniaud, directeur de la Sucrerie-Rhumerie de Marie-Galante, n’aura pas suffi à convaincre le Kolektif Plantè Marigalant. À l’issue de la réunion d’information qui a rassemblé une cinquantaine d’entre eux, ce lundi soir, devant l’usine de Grande-Anse, la décision a été prise de « maintenir et amplifier le mouvement », annonce Jean-Philippe Ledreck, porte-parole du Kolektif.

La réunion entre le Kolektif et la direction de la Sucrerie-Rhumerie de Marie-Galante a permis aux planteurs mobilisés de transmettre leurs doléances. La principale revendication porte sur le paiement « au juste prix » de la tonne de canne, à 120 euros, aligné sur la demande des planteurs de Guadeloupe « continentale ».

« Sur ce point, un travail a déjà été lancé suite aux négociations en Guadeloupe, explique Stéphane Deniaud, directeur de la Sucrerie-Rhumerie de Marie-Galante. Le groupe doit rendre sa copie au préfet pour la fin du mois de juin. On s’appuiera sur les données du groupe de travail : chacun ne peut pas faire dans son coin. Les planteurs seront tenus informés. »

« Timide » démarrage de campagne

Parallèlement à la revalorisation du prix de la tonne de canne à 120 euros, le Kolektif souhaite que soient prises en compte des valeurs autres que le sucre, la « compensation bagasse », « qui ne concerne pas la Sucrerie, puisque nous pas de centrale, précise le directeur. Nous échangerons également sur une autre organisation de travail avec la Sicama. »

Et pendant ce temps, la campagne a effectivement débuté à l’usine de Grande-Anse. « Nous avons reçu les premières cannes des planteurs et opérateurs, le 3 avril, pour le démarrage de l’usine, jeudi 4 avril, indique Stéphane Deniaud. Le démarrage est timide, en raison d’une grosse problématique de coupe de canne à Marie-Galante : il n’y a pas suffisamment de coupeurs et ils ont augmenté leurs prix. Mais, nous avons, à ce jour, plus de canne que l’année dernière. »

Kolektif et usinier devraient se revoir dans une quinzaine de jours pour « affiner les points de revendication. » En attendant, le Kolektif maintient son appel « à ne pas couper ».

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