En Guadeloupe, plus de 80% de l’énergie électrique vient des importations. Or, la consommation est toujours plus élevée sur un territoire où le changement climatique induit une élévation de la température, donc plus de climatisation.
La Guadeloupe produit plus d’énergie, issue d’énergies importées, fossiles, tandis que les énergies renouvelables sont en baisse. Cette situation est liée à des contingences temporaires, explique l’Observatoire de l’Énergie et du Climat de Guadeloupe (OREC).
Si EDF PEI tourne toujours au fioul, Albioma a troqué le charbon contre des pellets de bois, biomasse qui vient seconder (ou l’inverse) la bagasse de la canne à sucre. De même, des fermes éoliennes et de panneaux photovoltaïques et la centrale géothermique de Bouillante viennent peu à peu rogner sur l’importation. Tout comme un peu d’hydraulique.
Mais, plus de 80% de l’énergie électrique vient des importations. Et c’est beaucoup. On en parle dans L’Hebdo Antilles-Guyane.
Gwo-ka : un festival ouvert sur le monde
La 38e édition du Festival de gwo-ka de Sainte-Anne, programmée du 9 au 14 juillet, marque la première étape d’un cycle triennal qui mènera au 40e anniversaire de la manifestation, en 2027. Le premier volet, dédié à l’éducation au patrimoine et à sa transmission intergénérationnelle est porté par le thème, Fè kò é sa ki taw. Une invitation à s’approprier le patrimoine culturel pour mieux assurer sa transmission aux générations actuelles et futures.
Le plateau artistique, composé pour cette 38e édition, illustre la volonté de célébrer le patrimoine culturel immatériel avec les acteurs d’hier et d’aujourd’hui. Son répertoire, qui se nourrit aussi du gwoka, et son engagement font de Dominik Coco un passeur de mémoire, l’un de ceux qui contribuent à maintenir vivant le patrimoine culturel et à le transmettre. Entretien dans L’Hebdo Antilles-Guyane.
