Le départ de Gérard Cotellon, directeur du CHU de Guadeloupe, ayant été confirmé, le syndicat UTS-UGTG, mobilisé depuis le 17 juillet 2021, réclame toujours la suppression de l’obligation vaccinale et la réintégration des personnels de santé suspendus.
Réunie au Bik du CHU de Guadeloupe, ce mercredi 6 avril, l’UTS-UGTG n’a pas caché sa satisfaction à la confirmation du départ de Gérard Cotellon, directeur du CHU, nommé directeur de l’Agence Régionale de Santé de La Réunion.
Secrétaire de section UTS-UGTG du CHU, Gaby Clavier dresse au bilan au vitriol de la gestion de Gérard Cotellon à la direction du principal établissement de santé de Guadeloupe. « C’est une catastrophe, commente Gaby Clavier, un échec tant sur le plan managérial, financier, humain, sanitaire… Etre Guadeloupéen n’est pas une compétence ! ».
Des solutions aux « suspensions sauvages »
La page étant tournée, le syndicat attend de la nouvelle direction des solutions aux « suspensions sauvages » qu’ont subies les quelque 300 personnels de santé.
« Le prochain directeur devra résoudre ce conflit, prévient Claudine Maraton, Secrétaire générale de l’UTS-UGTG. Tous nos droits ont été bafoués. Il est temps de revenir à la raison. Par rapport aux revendications que nous avons présentées le 2 septembre 2021, nous demandons que tout le monde revienne à la table des négociations, que l’obligation vaccinale soit supprimée et que les personnels soient réintégrés. Nous sommes prêts à poursuivre le combat entamé depuis le 17 juillet 2021. »
En attendant l’ouverture éventuelle du dialogue, le syndicat et le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale seront mobilisés ce jeudi 7 avril au Bik du CHU de Guadeloupe dès 8 h 30 pour la Journée internationale de lutte contre la répression et en soutien à Elie Domota, convoqué au Tribunal de Pointe-à-Pitre.
Cécilia Larney