Tonton Manu : hommage à Manu Dibango

Un road movie dans les pas d’un géant, précurseur de la World Music.

De Paris à Douala, de Kinshasa à Rio, en passant par New York et Saint-Calais, petit village de la Sarthe où Emmanuel N’Djoké Dibango, dit Manu Dibango (1933-2020) a passé une partie de son enfance, la caméra de Patrick Puzenat et Thierry Dechilly a suivi, sur trois continents, cet infatigable défenseur du dialogue des cultures.

Ce film sensible et pudique est parsemé de moments de grâce musicale où le grand Manu fait jaillir de son saxophone des instants d’émotion pure.

Une légende de la musique

L’histoire commence le 12 décembre 2013. Manu Dibango a 80 ans. À cet instant, les réalisateurs du documentaire ignorent encore qu’ils vont suivre l’artiste pendant cinq ans. Patrick Puzenat et Thierry Dechilly sont juste saisis par la nécessité de témoigner du parcours hors norme de cette légende de la musique.

« 98 713 kilomètres plus tard »…, c’est le voyage auquel invite le documentaire Tonton Manu. Ce film qui devait voir le jour de son vivant prend maintenant une autre dimension. Il contribue à combler le vide laissé par le départ de l’homme, de l’artiste, du musicien.

Soul Makossa, un tube planétaire

Auteur, compositeur et chef d’orchestre, le saxophoniste Emmanuel N’Djoké Dibango, dit Manu Dibango, né en 1933 au Cameroun, arrive en France, puis se rend en Belgique dans les années 1950, où il se consacre à la musique et au jazz. Remarqué par des vedettes de la chanson française, il collabore avec de nombreux artistes : Mike Brant, Dick Rivers, Michel Fugain… et Nino Ferrer, dont il devient le chef d’orchestre.

En 1972, son titre Soul Makossa séduit le public américain et devient un tube planétaire, propulsant Manu, son saxophone, son rire unique et l’Afrique sous le feu des projecteurs.

  • Mercredi 22 mars, à 22 heures, sur Guadeloupe la 1e
  • Mercredi 22 mars, à 22 h 30, sur Martinique la 1e
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