Transat Cap-Martinique. Les premiers arrivants attendus à l’Etang Z’abricots

En tête de course depuis 10 jours, Amaury Dumortier et Geoffrey Thiriez devraient mettre pied à terre, à Fort-de-France, dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 mai.

Derniers instants en mer pour les concurrents de la Cap-Martinique. Selon les estimations de l’organisation, le duo Amaury Dumortiez et Geoffrey Thiriez pourrait franchir la ligne un peu avant minuit (heure locale), samedi soir, à Fort-de-France. « Nous voyons de plus en plus d’oiseaux, c’est bon signe, confiait le duo Dumortiez/Thiriez. La terre approche… une pointe d’impatience se fait sentir ! »

Amaury Dumortiez et Geoffrey Thiriez signent avec cette course une performance majuscule puisqu’ils sont en passe de s’imposer sur un océan qu’ils traversent pour la première fois. Ils sont tous les deux sociétaires du Cercle de la Voile des Flandres, un club familial basé sur l’étang de Palluel près de Douai. Le directeur de course François Seruzier, salue cet exploit : « Ils font une trace remarquable et ont su mettre les watts quand il fallait. Sur ce genre de course, celui qui gagne est celui qui fait le moins de fautes et les bateaux de tête ne se sont pas lâchés. »

27 bateaux attendus entre dimanche et lundi

Après Madère, il y a 10 jours, le duo a pris les commandes et n’a, depuis, cessé de conforter une avance qui dépasse aujourd’hui les 30 milles, un « wagon » à l’échelle d’un océan. Leurs dauphins, Gérard Quenot et Bertrand Daniels sont attendus au lever du jour dimanche (heure locale), soit 6 heures plus tard environ.

Après ces deux bateaux leaders, les arrivées vont se succéder à la Marina de l’Etang Z’Abricots, près de Fort-de-France. La journée de dimanche sera animée : 27 bateaux sont attendus en moins de 48 heures, soit plus de la moitié de la flotte. Le premier solo, Ludovic Gérard, est attendu dans la nuit de dimanche à lundi

En mer pour l’heure, tous savourent encore chaque moment malgré la fatigue et l’énergie dépensée pour slalomer entre les grains et la pétole dans cette régate océanique de 3 800 milles. Après 3 semaines de course, chacun d’entre eux aura changé. Qu’il s’agisse d’une première ou d’une confirmation, chacun sera « différent ». C’est aussi cela, une transat unique et engagée.

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