Transat Jacques Vabre : une flotte ralentie

Les premières heures de la Transat Jacques Vabre ont été sportives et rapides, ce dimanche, mais les conditions ont vite forcé le ralentissement de la flotte.

Premiers faits de course importants cette nuit : le démâtage de l’Imoca Bureau Vallée (Louis Burton/Davy Beaudart) survenu dans 15 nœuds de vent alors que le duo se trouvait en deuxième position. A noter, un arrêt à Cherbourg pour le Class40 Equipe Voile Parkinson (Florian Gueguen/Raphael Auffret) pour un problème de bout-dehors.

Après un départ tonique, l’ambiance est désormais bien différente sur l’eau puisque le vent est tombé et les bateaux butent dans un courant fort de face à la pointe Bretagne.

A l’arrêt

Les cinq Ultimes sont arrêtés à Ouessant. Depuis le milieu de nuit, ils tamponnent dans une cellule anticyclonique et ne touchent donc plus de vent. En plus, ils doivent faire face à de forts courants de face qui les forcent même à faire marche arrière. Deux stratégies sont en train de se dessiner.

D’un côté, Banque Populaire XI, qui essaye de passer à l’intérieur de la mer d’Iroise, au plus près de la pointe Finistère, tandis que les quatre autres ont pris l’option Nord. La situation devrait s’améliorer dans les prochaines heures ce qui leur permettra de se dégager de cette zone.

Une météo incertaine

Côté Ocean Fifty, les skippers eux aussi arrivent sur cette pointe Bretagne au ralenti. Sébastien Rogues et Matthieu Souben ont pris les devants, mais ne comptent qu’un petit mille d’avance sur leurs premiers concurrents. Les sept multicoques de cinquante pieds sont bien groupés et il y a de nombreux coups à jouer sur ce passage stratégique puisque les prévisions météo restent encore incertaines.

L’Imoca Apivia se distingue

Encore un bon coup de l’Imoca Apivia. Parti du Havre avec l’étiquette de favori, le monocoque a réussi à s’extirper de ses chasseurs au passage du Cotentin et compte désormais une avance de 13 milles. Derrière, la bataille est rude : 11th Hour Racing Team – Mālama, LinkedOut, Charal, Corum L’Epargne et 11th Hour Racing Team – Alaka’i tricotent bord à bord dans moins de 4 milles, avec leurs autres concurrents à leur trousse. Chacun peine à avancer dans cette zone sans vent critique. Une fois le courant inversé, ils devraient tous retrouver de belles vitesses de progression.

La flotte de Class40 s’est dispersée entre les îles Anglo-Normandes au gré des options stratégiques choisies. « Pour l’instant, nous tricotons dans les cailloux et voyons toutes les lumières des mâts de nos concurrents, racontait Amélie Grassi (La Boulangère Bio).Ici, personne ne doit beaucoup dormir car nous voyons les frontales sur les ponts des bateaux en permanence ! » Les prochaines heures seront difficiles pour les Class40 qui toucheront à leur tour très peu de vent et des courants forts. L’heure est donc au repos pour garder des forces pour la bataille annoncée en baie de Morlaix ! 

Le classement à la mi-journée

  • Ultime : Actual Ultim 3, Banque Populaire XI, Sodebo Ultim 3
  • Ocean Fifty : Primonial, Arkema 4, Koesio. Thibault Vauchel-Camus et Frédéric Duthil (Solidaires en peloton) sont à la 6e place.
  • Imoca : Apivia, Fortinet Best Western, 11th Hour Racing Team – Mālama. Groupe Apicil de Damien Seguin et Benjamin Dutreux est à la 13e place. Rodolphe Sépho et Arnaud Boissières pointent à la 16e place sur La Mie câline.
  • Class40 : Project Rescue Ocean, La Manche #EvidenceNautique, Crédit Mutuel. Group G2C-La Martinique, de Jean-Edouard Criquioche et Eric Baray est à la 36e place.
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