La région Guadeloupe a organisé vendredi 12 septembre un événement de « réseau rural » nommé la transition grandeur nature.
Au cours de cette journée, plusieurs travaux menés autour de la transition agricole et de l’innovation dans l’agriculture ont été présentés aux agriculteurs et autres acteurs du secteur.
Les agriculteurs et les acteurs du secteur de l’agriculture ainsi que les élèves du lycée Alexandre Buffon (lycée agricole) étaient conviés à la journée organisée par la Région Guadeloupe au sein du lycée agricole de Baie-Mahault.
Cette journée avait pour objectif de présenter les différents programmes proposés par l’Europe dans le domaine de l’agriculture mais également les innovations dans le domaine et comment celles ci peuvent être implantées au sein du quotidien des agriculteurs.
Severine Julan :
Au cours de la journée des tables rondes, des discussions ainsi que des ateliers (au cours de l’après midi) se sont succédés pour présenter les différents résultats des enquêtes menées et les innovations appliquées dans certaines parcelles de Guadeloupe. Ces innovations ont concerné l’agriculture comme la gestion de la richesse du sol et de sa productivité comme l’élevage avec un atelier sur les tiques qui touchent 81 % des bovins de Guadeloupe.
Ces échanges comportaient des témoignages et des prises de paroles afin de partager les retour d’expérience de chacun. L’objectif de cette journée est d’assurer que les agriculteurs s’approprient les innovations.
Philippe Rotin :
La souveraineté alimentaire un enjeu majeur
L’agriculture guadeloupéenne se penche sur la nécessité de développer une souveraineté alimentaire afin de baisser l’impact des importations sur l’économie. Pour cela, il faut réussir à produire en quantité et en qualité tout en préservant l’écosystème.
Pour Philippe Rotin, paysan invité dans l’une des tables rondes, la solution repose dans le « Jaden Kreyol ». « C’est la clé pour améliorer l’autonomie de la production du territoire et l’autonomie de la production de la ferme. Quand une ferme produit ses intrants pour ses animaux et pour son sol, cela lui coûte moins cher », a-t-il expliqué.
Pour Philippe Rotin il est important d’adapter les innovations aux techniques locales et culturelles de la Guadeloupe. « Le faible tôt d’acceptation de ces techniques innovantes nous montre qu’il faut adapter l’innovation à la réalité de la Guadeloupe. »
Tafari Tirolien
