Chambre de Métiers : le préfet siffle la fin du match

Le préfet de Guadeloupe a dissout l’assemblée générale de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Guadeloupe (CMAR) pour mettre fin à la crise que traverse l’institution.

Gabriel Foy, dernier président élu de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Guadeloupe (CMAR), a été démis de ses fonctions, le 25 novembre. Une commission provisoire mise en place par le préfet a désormais pour missions d’administrer la CMAR Guadeloupe et de désigner son successeur.

« Nous voulons un interlocuteur crédible. »

Etienne Déméa, syndicaliste de Force Ouvrière

Cependant, cette prise de décision ne semble pas satisfaire les syndicalistes de Force Ouvrière. Ces derniers restent mobilisés devant la CMAR Guadeloupe et attendent que la commission provisoire se manifeste.

« Pour l’instant, nous n’avons pas satisfaction à nos revendications. Nous n’avons pas demandé le départ de Gabriel Foy à qui nous reprochions de ne pas tenir compte de nos avis. Nous voulons un interlocuteur crédible en face de nous et le respect des accords signés », déclare Etienne Déméa, syndicaliste de Force Ouvrière.

Le conflit à la CMAR Guadeloupe n’est donc pas encore terminé. Mais, il se pourrait que l’arrivée prochaine d’une délégation nationale de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, attendue pour échanger avec les syndicalistes sur les accords non appliqués et pointés du doigt, apaise la situation. 

Elodie Soupama

Gabriel Foy « satisfait du travail accompli »

De son côté, Gabriel Foy confie « qu’il était temps, après avoir alerté depuis plusieurs mois les services de l’État du dysfonctionnement des instances, du bureau, de l’assemblée générale, et des élus qui refusaient de travailler. » Gabriel Foy n’en est pas moins « satisfait du travail qui a été effectué, malgré les obstacles rencontrés en un an à la tête de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Guadeloupe. »

Toutefois, l’ancien président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Guadeloupe se dit « écoeuré et triste parce que c’est l’image de l’artisanat qui est ternie. »

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