Clap de fin pour Le Fantôme des Saintes, produit par France Zobda

La détermination de France Zobda à porter les territoires d’Outre-mer à l’écran pour mieux faire connaître leur réalité, ne faiblit pas.

Parallèlement à la série Meurtres à… qui a posé ses caméras en Guyane, en Martinique, dans les îles de Guadeloupe, dont Marie-Galante, pour un épisode qui a fait date avec Firmine Richard, Pascal Légitimus, Laurent Voulzy et quelques jeunes talents, France Zobda était de retour en Guadeloupe. Cette fois, c’est l’archipel des Saintes qui a retenu l’attention des producteurs d’Eloa Prod (France Zobda et Jean-Lou Monthieux) pour le tournage d’un unitaire dédié à France 3.

Ce jeudi 22 juin, le clap de fin a retenti sur le plateau de tournage du film, Le Fantôme des Saintes. Après deux semaines à Terre-de-Haut et Terre-de-Bas, les dernières séquences ont été filmées en Guadeloupe « continentale », notamment au Gosier.

Meurtre, amour de jeunesse et réalité locale

Le corps de Caroline Boissaux, propriétaire de l’hôtel Tourment d’Amour, est retrouvé en bas d’une falaise. Une découverte qui n’est pas sans rappeler la légende du Chevalier de Fréminville, selon laquelle une Saintoise, amoureuse de lui, s’est jetée de la même falaise 200 ans plus tôt, par dépit amoureux. L’enquête est menée par la capitaine Gaëlle Boissaux (Anne Décis), qui voit arriver en renfort à Terre-de-Haute Ludovic Augustin (Denis Maréchal), son amour de jeunesse.

« Le Fantôme des Saintes nous permet d’aborder la légende du chevalier de Fréminville, mais aussi de montrer la différence entre Terre-de-Haut et Terre-de-Bas, de parler du lambi, de la période où la pêche est autorisée, de la biodiversité, de raconter le lieu… », commente la productrice.

« Sans nos partenaires, tourner un unitaire en Outre-mer serait impossible ! »

La productrice France Zobda (à droite), tient aussi un rôle dans la distribution. Photo : Eloa prod

Le polar reste le meilleur fil conducteur, selon France Zobda, pour faire découvrir un territoire, son mode de vie, son histoire…, en plus de ses paysages. Et, aux Saintes, on n’est pas déçu du voyage. Pour autant, avec des budgets semblables à une peau de chagrin, tourner dans les dépendances de Guadeloupe reste une gageure.

« Pour tourner aux Saintes, il faut tout ramener : le matériel, les équipes techniques… Nous avons la chance de travailler avec les mêmes équipes qui ni viennent pas avec des prétentions extraordinaires, explique France Zobda, productrice et comédienne. Ensuite, grâce à nos partenaires, tant au niveau du transport aérien que des boissons soft, nous pouvons avancer. Sans eux, il serait impossible de venir en Outre-mer pour tourner un unitaire et ce serait dommage ! » France Zobda persiste et signe. « Nous avons des décors magnifiques, pourquoi aller ailleurs ? Offrir de la visibilité aux territoires d’Outre-mer, les valoriser, c’est ce qui nous anime ! »

Audrey Postel aux côtés d’Anne Décis et Denis Maréchal

Face à la caméra de Marc Barrat, on retrouve un duo d’enquêteurs (Anne Décis et Denis Maréchal), chacun originaire d’une île de l’archipel des Saintes, complété par Diana Da Silva, originaire de Guadeloupe. Une femme authentique, motivée, qui veut bien faire. Elle est incarnée par Audrey Postel.

La comédienne qui a débuté comme maquilleuse et créatrice de vêtements, avant d’intégrer la troupe Ki janw twouvéy, puis le casting de La Casa del Makrel, a tourné dans quelques épisodes de L’Amour à l’épreuve. Surtout, Audrey Postel a participé au tournage de Meurtres en Guadeloupe, produit par France Zobda, pour France 3. Il y a quelques semaines, elle a aussi donné la réplique sur le tournage de Tropiques criminels en Martinique. « J’adore passer d’un rôle à l’autre, explique Audrey Postel. C’est bien d’expérimenter d’autres émotions, d’autres histoires. »

Le Fantôme des Saintes et Meurtres en Guadeloupe seront diffusés sur France 3, à partir de la rentrée.

 Cécilia Larney

Marc Barrat : « Le trio matche bien ! »

« On a fait de belles séquences, surtout aux Saintes : on espère que les Saintois seront aussi ravis que les Marie-Galantais après Meurtres à Marie-Galante, explique Marc Barrat, réalisateur. En plus de l’enquête, c’est toujours un challenge de travailler avec de nouveaux comédiens. Nous avons un trio qui matche bien : c’est vraiment le cœur du film. »

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