Cyclisme. Melvin Landerneau : « J’aime l’adrénaline que procure la vitesse ! »

Membre de l’Equipe de France de sprint sur piste, le Martiniquais Melvin Landerneau participe, jusqu’au 14 avril, au Canada, aux dernières épreuves qualificatives pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

À 26 ans, le Martiniquais Melvin Landerneau, cycliste sur piste, champion de France 2023, champion d’Europe 2022, espère bien vivre – pleinement – les prochains Jeux Olympiques à Paris. Sélectionné en tant que titulaire lors des précédents Jeux olympiques à Tokyo, il y a 4 ans, le spécialiste de la vitesse avait dû se contenter d’assister au spectacle en tant que remplaçant, en raison d’une blessure. « J’ai été privé de cette première expérience », commente-t-il. En dépit d’une nouvelle blessure, la saison dernière, Melvin Landerneau se sent prêt à performer. Il participe, jusqu’au 14 avril, au Canada, aux dernières épreuves qualificatives en vue des JO. Verdict en mai !

« Un effort court et intense ! »

En 2013, il devient champion de France de vitesse Cadet. Repéré par la Fédération française de cyclisme, il intègre l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), à Paris. Sportif de haut niveau, il devient, en 2015, champion d’Europe Junior en vitesse individuelle. La vitesse est une spécialité exigeante, mais qui lui va bien ! « J’aime produire un effort intense et court, comme le sprint en athlétisme, explique Melvin Landerneau dans L’Hebdo Antilles-Guyane. J’aime la montée d’adrénaline que procure la vitesse : on est proche des 80 km/h ! Il y a à la fois un côté tactique et technique qui est important. C’est cet ensemble que j’apprécie dans le cyclisme sur piste. Surtout, on n’est pas obligé d’aller dehors : c’est pratique pendant l’hiver ! »

Cycliste professionnel, épanoui dans son activité, le jeune champion reste prudent. Parallèlement au vélo, sa passion devenue son métier, un privilège qu’il apprécie, Melvin, titulaire d’un BTS Management des unités commerciales, tient à suivre des cours à distance. « Pour m’occuper et être plus serein pour la suite », précise-t-il. En attendant, il savoure le plaisir de vivre du sport. « Dès mes 17 ans, j’ai su que je voulais être sportif et aller le plus loin possible. » Il se donne les moyens de rester performant.

Retrouvez Melvin Landerneau dans la rubrique Success Story de L’Hebdo Antilles-Guyane du 13 avril.
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