Guadeloupe. Autonomie : ce que veulent les partis politiques

Les organisations politiques n’entendent pas laisser la question de l’avenir statutaire de la Guadeloupe aux seuls élus attendus ce mercredi 12 juin au XVIIIe Congrès, à Basse-Terre.

Réunies, ce lundi 10 juin, au centre Rémy-Nainsouta (Pointe-à-Pitre), neuf organisations politiques de Guadeloupe (ANG, Caraïbe écologie les Verts, Cippa, FKNG, Parti communiste guadeloupéen, UPLG, Parti socialiste guadeloupéen, PPDG, MIR) ont annoncé leur volonté de soumettre aux Guadeloupéens leur « alternative pour le devenir de la Guadeloupe ».

Attaché à cette question depuis de nombreuses années, Alain Plaisir, président du Cippa, met en avant la « nécessité de développer un modèle guadeloupéen basé sur la production de richesses industrielles, avec l’énergie renouvelable… pour créer des emplois. Autrement, la Guadeloupe va disparaître en termes d’entité. »

« Aller plus loin ensemble… »

Les neuf organisations politiques ont signé un premier acte qui marque le point de départ d’une mise en commun des réflexions que les unes et les autres ont pu mener par ailleurs sur la question de l’émancipation.

 « On entend parler de XVIIIe Congrès après des années de reculades sur ces questions, commente Laurence Maquiaba, makè de l’ANG. Nous voulons montrer qu’il y a des partis politiques qui sont suivis par la population et qui veulent aller plus loin pour une Guadeloupe plus autonome. Nous sommes impuissants : nous ne maîtrisons pas notre destin. Nous ne décidons pas des taxations, nous ne décidons pas des impôts, ni des règles et des normes. Aujourd’hui, les Guadeloupéens sont en capacité de maîtriser leur destinée. Plus le temps passe, plus notre impuissance est dangereuse. »

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