Guadeloupe. Baimbridge : étudier dans un espace revisité

Présentation des travaux du Lycée polyvalent chevalier Saint-Georges, inauguration de la restauration scolaire au Lycée général et technologique Baimbridge. Ary Chalus, président du Conseil régional, qui aime le BTP, s’en est donné à cœur joie, jeudi 8 février.

Il était accompagné de la rectrice, Christine Gangloff-Ziegler, de Jean Bardail, vice-président, président de la commission des travaux et infrastructures de la Région, Jean-Claude Nelson, vice-président, président de la commission culture et patrimoine, Gersiane Bondot-Galas, conseillère régionale en charge de l’Education, et le cabinet d’Ary Chalus, des techniciens de la Région…

Rencontre avec les lycéens :

C’est une belle cité scolaire, avec trois établissements : le Lycée général et technologique Baimbridge, le Lycée professionnel chevalier Saint-Georges et le lycée général et technologique Jardin d’essai.

Si le Lycée général et technologique Baimbridge est en cours de finition après cinq années de travaux pour transformer l’ancienne structure qui datait des années 1960, le Lycée professionnel chevalier Saint-Georges va être en travaux pour les prochaines années avec un premier coup de pioche sur l’ancienne structure en juillet prochain.

Marius Claude, proviseur du Lycée chevalier Saint-Georges :

En deux mandatures, la Région a donné une solution pérenne aux difficultés que posaient les deux établissements de Baimbridge et chevalier Saint-Georges. Vieux, dangereux en cas de tremblement de terre, mal commodes pour les personnels et les enfants, ces deux établissements étaient à bout de souffle. Il fallait raser et reconstruire, avec des normes nouvelles parasismiques et paracycloniques.

Le ruban est coupé :

En 2015, le Lycée général et technologique Baimbridge a inauguré une nouvelle forme de fonctionnement : poursuivre la mission éducative tandis que les travaux se déroulaient à proximité. Il a fallu s’adapter, mais, comme le soutient Jean Dartron, chef d’établissement, « il n’y a pas eu une seule heure de cours annulée. »

En 2024, l’établissement est sans doute l’un des plus modernes de France et d’Outre-mer avec un espace restauration géant, qui accueillera les enfants des trois établissements.

Jean Dartron, proviseur du Lycée général et technologique Baimbridge :

En 2024, forts de cette expérience commune, autorités académiques, Région et personnels de l’établissement, accompagnés des architectes et techniciens, renouvellent cette expérience avec le Lycée polyvalent chevalier Saint-Georges. Là encore, il va falloir casser les bâtiments, en ériger d’autres, tout en assurant les cours.

Christine Gangloff-Ziegler, rectrice :

En fait, l’établissement, bordé sur deux côtés par deux routes (dont la rocade à quatre voies), va être un établissement modèle en ce sens qu’il disposera d’une allée centrale, de voies de déambulation pédestre ombragées, d’espaces verts, d’un espace fortement arboré d’espèces locales, d’un internat, de locaux administratifs disposant d’aération naturelle… Il y aura aussi des ateliers modernes, spacieux, des halls pour les sports d’équipes d’intérieur. Et un stade, avec zone pour les matches de football (ou rugby) et piste de vitesse. Ces infrastructures sportives étant mutualisées pour les trois établissements.

Ary Chalus, président de Région :

Côté Baimbridge, l’accueil de Jean Dartron, proviseur, était de mise avec les travaux : on ne reconnaît plus le lycée. Des bâtiments neufs, colorés, des espaces verts, une signalétique. Déjà, les escaliers monumentaux qui y mènent.

Et puis, vu de l’extérieur, le bâtiment qui abrite la restauration. Rez-de-chaussée pour l’accueil des vivres, premier étage pour les cuisines, la plonge, une salle à manger de 400m2, second étage pour une salle à manger de 770m2

Capacité d’accueil de la structure : 9 000 repas chaque semaine, espace mutualisé pour les trois établissements. Coût 11 millions d’euros pour un outil ultramoderne (les plateaux sont transportés sur un système de tapis roulant, de l’espace restauration à la plonge…). Aladin à la cantine !

Michaël Marton, architecte :

Les lycéens, le personnel, étaient curieux de voir défiler la délégation conduite par Ary Chalus et la rectrice Christine Gangloff-Ziegler : anciens chefs d’établissements, professeurs, élus…

Un lycéen de terminale générale, Louis Deshayes, entouré de commensaux, a dit quelques mots pour dire comment on change de la seconde à la terminale quand on fait ses études à Baimbridge.

Louis Deshayes :

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