Guadeloupe. Grève au SMGEAG : le président de la CCI-IG demande aux autorités de faire assurer un service minimum

Les agents du SMGEAG son en grève, illimitée semble-t-il, sans que jusqu’à présent le président et le directeur général aient entamé des discussions. Pendant ce temps-là, des écoles sont fermées parce qu’il n’y a pas d’eau, des hôtels et restaurants — ainsi que d’autres entreprises du territoire — travaillent à mi-temps ou sont fermés.

Voici une déclaration du président de la CCI IG sur le mouvement de grève du SMGEAG.

Depuis mercredi 20 mars, les entreprises de Guadeloupe subissent des perturbations de distribution d’eau, conséquence du conflit social du SMGEAG.

Dans ces conditions et selon les informations reçues par certaines entreprises et notamment celles pour lesquelles l’eau représente un élément indispensable voire vital, sans un retour de l’eau sous 24 heures, elles seront contraintes de fermer à compter de ce week-end.

Dans le cas où cette fermeture programmée serait effective, les entreprises concernées seront donc dans l’obligation de placer leurs personnels en chômage technique.

Pour les hébergeurs touristiques, il conviendra d’opérer une procédure de rapatriement de leurs clients, dont le départ n’était pas prévu à cette date ou de trouver des solutions d’hébergement dans le cas où les vols seraient complets.

La mise en place d’un service minimum pourrait pourtant éviter ce désastre économique.

Nous regrettons que cette situation, au regard d’un service de distribution d’eau déjà très dégradé au quotidien, puisse paralyser les entreprises guadeloupéennes et les contraigne à la fermeture.

Un impact considérable sur l’économie du territoire, tant au niveau des dirigeants que des parents salariés, tributaires des écoles, elles aussi contraintes de renvoyer leurs élèves.

Ainsi, le président, représentant des entreprises guadeloupéennes, demande aux pouvoirs publics de prendre les mesures pour qu’un service minimum soit assuré afin d’éviter les fermetures d’entreprises. »

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