Guadeloupe. L’UTS-UGTG a écrit à Gérard Cotellon

« Permettez, qu’une fois de plus, que nous vous interpellions sur ce que nous ne pouvons désormais qualifier que de ‘’scandale de la Gestion des Ressources Humaines au CHU.’’ »

C’est ainsi que s’ouvre la lettre ouverte au directeur général du CHU de Guadeloupe, Gérard Cotellon. Lettre signée Gaby Clavier, secrétaire de section UTS-UGTG. Avec un rendez-vous aux adhérents jeudi 16 septembre à 10 heures, dans le hall du CHU.

Que dit la lettre ouverte ? En quelques points :

« Vous interpeller également sur ses manifestations des plus visibles, la maltraitance et le harcèlementque vous soutenez, encouragez et pratiquez depuis tantôt et avec violence depuis la crise du Covid 19.
En effet, par différentes notes de service à caractère propagandistes en faveur de la vaccination, vous distillez la peur, la soumission, la culpabilisation des personnels et la stigmatisation des 80% des agents non vaccinés. »

« Vous semblez être heureux d’avoir désormais l’équipement qui vous manquait pour montrer moun ki moun
ki dirèktè a CHU. »

« A ceux qui ont voulu se mobiliser, tous ces derniers mois pour obtenir le paiement de leurs heures supplémentaires, et les primes spécifiques liées à leur fonction, leur intégration sur les postes vacants qu’ils occupent depuis des années, ou qui ont dénoncé le manque de médicament, de drap, de scoope, de respirateur, de climatisation et de traitement d’air, à ceux qui ont voulu se mobiliser, tous ces derniers mois pour obtenir le paiement de leurs heures supplémentaires, et les primes spécifiques liées à leur fonction, leur intégration sur les postes vacants qu’ils occupent depuis des années, ou qui ont dénoncé le manque de médicament, de drap, de scoope, de respirateur, de climatisation et de traitement d’air, vous avez opposé le déficit annuel de 40 millions d’euros du CHU, établi selon vous par les 14 millions de recettes de fonctionnement mensuel et par les 17 millions de charges de fonctionnement mensuel, notamment des charges en personnel. »

« Depuis le 12 Juillet 2021, jour de l’oukaze du Président Macron instituant l’obligation du pass sanitaire et de la vaccination, comme sésame pour la sortie de la crise sanitaire en France, et ensuite les lois et décrets respectivement des 5 août et 7 août 2021vous semblez être heureux d’avoir désormais l’équipement qui vous manquait pour montrer moun ki moun ki dirèktè a CHU. »

« Malgré près de 10 mois de propagande, de matraquage sur les bienfaits des vaccins, sur la surmortalité des non-vaccinés, personnes âgées et des comorbides, plus de 80% de vos agents médicaux et non médicaux se tâtent, s’interrogent, s’inquiètent, persistent et refusent toutes obligations non fondées, tout mépris à leur intelligence, tout chantage à leur emploi, vous soutenez être déterminé à suspendre leur emploi et leur rémunération pour mieux les contraindre, nonobstant les déclarations politiques de suspension des obligations de votre patron Veran. S’en est trop ! »

« Désigner les soignants et les non vaccinés comme les propagateurs du virus et de ses petits, est vil et indigne d’un cadre de direction de votre rang. »

« Enfin, quand le CHU de Guadeloupe sort plus de 300 morts de ses lits en 1 mois, la responsabilité et la faute ne peuvent venir que de ses organisations et désorganisations, que de ses manques d’équipements, de ses choix de traitement et de non traitements, de ses manques de matériels, de médicaments, d’effectifs soignants et de son environnement propice aux infections nosocomiales, etc. Désigner les soignants et les non vaccinés comme les propagateurs du virus et de ses petits, est vil et indigne d’un cadre de direction de votre rang. »

Et de conclure : « En Santé Publique, le vaccin est un moyen de prévention, de protection et de traitement contre une maladie infectieuse potentielle, le vaccin ne peut être une arme de guerre, de soumission, de contrôle et d’asservissement des peuples. »

L’intégralité de la lettre ouverte :

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