Guadeloupe. Trois jours pour cerner le cancer de la prostate

C’est la deuxième édition du SEM’ACT, dédiée au cancer de la prostate. Elle a pour cadre l’hôtel Arawak du Gosier. Elle réunit des sommités locales, nationales et internationales durant trois jours, les 8, 9 et 10 décembre.

Cette deuxième édition — la précédente, c’était avant la pandémie mondiale, en 2019 — est coordonnée par le professeur Laurent Brureau, avec quatre grands rendez-vous à destination de publics cibles.

500 nouveaux cas chaque année en Guadeloupe — un tiers des cancers —, autant en Martinique, il s’agit d’un problème de santé publique particulièrement prégnant.

Pr Laurent Brureau, président du comité scientifique :

Le Département de la Guadeloupe est particulièrement impliqué dans ce combat de santé publique. Comme le rappelle Sandra Roger, conseillère départementale, le président Guy Losbar a créé, au tout début de sa mandature, placé sous la présidente de la deuxième vice-présidente du Département, Maryse Etzol, médecin elle-même, une Commission Santé publique.

Il s’agit de promouvoir la santé publique, de promouvoir une alimentation saine, et d’inciter à se faire dépister et soigner.

Sandra Roger, conseillère départementale :

La Région jour son rôle, en soutenant les associations, mais aussi en se mobilisant pour la création d’un Centre d’imagerie moléculaire. Les démarches ont été longues mais, enfin, en 2017, le cyclotron a été installé, le CIM-Gua pouvait démarrer ses activités.

Il a accueilli 3 000 patients, dont 78% sont des Guadeloupéens, 18% des Martiniquais, 2% des ressortissants des îles du Nord, 2% des Caribéens…

Bientôt, il y aura une Unité de recherche et de développement, suite logique du cyclotron.

Corinne Pétro, présidente du CIM-Gua, conseillère régionale :

L’équipe des soignants, médecins urologues, a une vocation zonale. Elle travaille aussi à Marie-Galante et dans les deux Îles du nord. Cette équipe est installée au CHUG.

Chantal Lérus, membre du Conseil d’administration du CHUG :

Jean-Marc Saussignet, directeur adjoint de la CGSS, a déploré qu’il n’y ait pas plus de dépistages en Guadeloupe. Or, le cancer de la prostate est un enjeu de santé publique.

Il a rappelé les contaminations aux pesticides, incité à des dépistages puisque ceux-ci, s’ils sont positifs en recherche de traces de chlordécone, donnent lieu à indemnisation… après passage devant une commission. Il n’y a eu que 78 dossiers déposés dont 38 ont été agréés. Manque de communication, dit M. Saussignet.

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