Guyane, Suriname et Brésil lancent la plateforme Bio-plateaux

La forêt marécageuse en danger. Photo DR

La plateforme Bio-plateaux (https://www.bio-plateaux.org/fr) permet aux trois pays voisins de partager plus efficacement leurs connaissances sur l’eau et la biodiversité aquatique des fleuves transfrontaliers du Maroni et de l’Oyapock.

En attendant de pouvoir traverser de nouveau les frontières, Bio-plateaux donne de l’élan à sa collaboration virtuellela Guyane française, le Suriname et l’Etat de l’Amapa au Brésil inaugurent simultanément (mais à distance, pandémie oblige) une plateforme de partage des connaissances sur l’eau et la biodiversité aquatique. Dans un contexte diplomatique favorable, ces trois territoires réaffirment ainsi leur engagement à protéger les ressources en eau et le vivant qui en dépend.

Capitaliser les connaissances sur l’eau
et la biodiversité aquatique

La plateforme en ligne favorise l’échange et le partage de données, de connaissances et d’expériences capitalisées par chacun des trois pays.

Grâce à cette plateforme trilingue, conçue conjointement par les partenaires issues des trois territoires :

  • les acteurs techniques et chercheurs peuvent accéder à des informations actualisées sur l’eau et la biodiversité aquatique,
  • les gestionnaires et décideurs disposent d’une solide documentation sur la ressource hydrique pour alimenter leurs travaux,
  • les citoyens peuvent consulter librement des contenus sur l’état des ressources en eau, essentielles à la vie des sociétés, et emblématiques du Plateau des Guyanes.

    Avancer ensemble pour la protection des ressources

    La Guyane française, le Suriname et l’Etat d’Amapa au Brésil ont établi le cadre de leur coopération en signant la Déclaration de Cayenne lors de la conférence internationale du 26 novembre 2019. Depuis, des groupes de travail techniques se rencontrent régulièrement pour se coordonner et échanger leurs données et expériences sur les fleuves. Un ambitieux travail d’identification des besoins est à l’œuvre pour renforcer cette connaissance et la gouvernance partagée des bassins transfrontaliers. En 2021, le projet a aussi pour ambition de rendre accessible cette expertise sur l’eau aux jeunes générations en réalisant des classes d’eau et des ateliers de science participative.

    Vers un observatoire transfrontalier
    pour pérenniser les progrès accomplis

    C’est en faisant le pari de la coopération — au-delà des frontières, entre les métiers et entre les générations — que Bio-plateaux espère favoriser la création d’un véritable Observatoire transfrontalier. Ancré dans les territoires, l’Observatoire aura vocation à nourrir les débats qui accompagnent les choix de développement, en prenant en compte l’eau et la biodiversité aquatique.

Les intervenants

La France :

  • M. Rodolphe Alexandre, Président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG),
  • M. Thierry Queffelec, Préfet de Guyane
  • M. Antoine Joly, Ambassadeur de la France au Suriname (en visioconférence)
  • M. Jean-Bernard Nilam, Ambassadeur-délégué à la Coopération Régionale Antilles-Guyane (envisioconférence)

    Le Suriname :
  • M. David Abiamofo, Ministre des Ressources Naturelles au Suriname (en visioconférence)
  • M. Riad Nurmohamed, Ministre des Travaux Publics au Suriname (en visioconférence)
  • M. Albert RAMDIN, Ministre des Affaires Etrangères au Suriname (en visioconférence)

    L’Etat d’Amapá du Brésil :
  • M. Antônio Waldez Góes Da Silva, Gouverneur de l’Etat d’Amapá ou son représentant (en visioconférence)

Le projet

Bio-plateaux est cofinancé par le programme de coopération régional de la Commission Européenne, Interreg Amazonie (PCIA), instruit par la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), ainsi que la Direction Générale des Territoires et de la Mer (DGTM), l’Office de l’Eau de Guyane (OEG) et le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES).

Quatre des partenaires issus des trois territoires œuvrent à la réalisation des objectifs du projet Bio-plateaux pour l’articulation transfrontalière de la gestion de l’eau et la biodiversité aquatique : l’Office International de l’Eau (OiEAU) et l’Office de l’Eau de Guyane (OEG) pour la France, l’Université Anton de Kom (AdeKUS) pour le Suriname et l’Agence de Développement économique de l’’Amapa ((Agência Amapá) pour le Brésil.

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