Martinique. Les ennuis d’un avion d’Air Caraïbes : les passagers pourraient embarquer aujourd’hui après trois jours d’attente

Ils pourraient partir ce soir, vers 17 heures. Ils, ce sont les passagers d’un vol pour Paris-Orly, qui devaient quitter Fort-de-France vendredi soir et qui ont passé deux nuits à dormir sur le dur parquet du salon de départ de l’aéroport international Aimé-Césaire. Certains ont pu, parce que domiciliés en Martinique, rejoindre leurs lits, les autres, essentiellement des touristes, ont été maltraités. Ce n’est que cette nuit qu’ils ont été hébergés en hôtels.

Que s’est-il passé ? Vendredi un A 350-1000 d’Air Caraïbes a quitté fort-de-France à 17 heures, pour Paris. Il a fait demi-tour peu de temps après. Problème technique. Il est reparti à 23 heures. Le problème technique ne lui a pas permis d’aller très loin. Il a fait demi-tour pour la deuxième fois. Les passagers ont été « logés » sur le sol de la salle de départ avec l’espoir que la réparation serait faite rapidement. Hélas.

Samedi, l’avion n’était pas en état de repartir. Les passagers du vol suivant (qui devaient partir avec le même avion de retour de Paris) ont été de même pénalisés et logés à la même enseigne.

Dimanche, la compagnie Air Caraïbes faisait savoir aux médias qu’un avion devait être affrété auprès d’une compagnie, Evelop Airlines (Iberojet), pour prendre en charge les passagers en souffrance. Il quitterait Fort-de-France à 17 heures, ce lundi.

Entretemps, les pièces détachées permettant de réparer le premier avion, ont été « trouvées » (l’expression malheureuse est de la compagnie) et la réparation devrait être effectuée ce lundi. L’avion, une fois réparé — et des essais de vol à vide étant effectués, assure la compagnie — emportera le reliquat des passagers. Sans doute, tojours selon la compagnie, à 21 heures. Sauf contre ordre…

Geste généreux de la compagnie : elle dédommagera les personnes impactées… à la condition qu’elles en fassent la demande au service commercial d’Air caraïbes en remplissant exactement les formulaires adéquats. L’expérience laisse comprendre que les dédommagements se font parfois attendre longtemps.

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