Opinion. L’éducation, un outil essentiel pour l’agriculture du XXIe siècle

Selon Dr Manuel Otero, directeur général de l’Institut interaméricain de coopération agricole, pour transformer nos systèmes agroalimentaires, il convient d’accorder la priorité à une éducation de première classe dans les écoles agro-techniques.

Dr Manuel Otero.

L’éducation est un bien public essentiel. Sans une formation de haute qualité, inclusive et équitable, les pays ne parviendront pas à briser le cycle de la pauvreté qui laisse derrière elle des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes.

Cette réalité prend encore plus d’importance avec l’impact de la crise de la Covid-19. Les pays devront réhabiliter leurs économies pour surmonter les graves conséquences de la pandémie. L’éducation est la clé de ce processus.

Pour des cycles vertueux de croissance économique

L’agriculture, les territoires ruraux et leur intégration dans les centres urbains jouent un rôle essentiel dans ce programme. La réalisation du potentiel des zones rurales nécessitera l’innovation et la technologie pour déclencher des cycles vertueux de croissance économique, de création d’emplois et de réduction des fractures sociales.

En Amérique latine et dans les Caraïbes, l’agriculture est une activité centrale et l’un des rares secteurs qui sont restés actifs après l’épidémie de Covid-19. Dans les années à venir, le secteur fera un autre saut qualitatif, en intégrant les avantages de la numérisation et d’autres avancées technologiques.

Augmenter l’offre et la qualité des aliments

Ce changement sera inévitable et nécessitera le développement de nouvelles capacités, car la numérisation agricole peut contribuer à augmenter l’offre et la qualité des aliments, tout en maintenant une relation harmonieuse avec l’environnement.

Parallèlement à ces processus, la population rurale et les générations futures devront avoir accès à une éducation appropriée, ce qui permettra aux processus de transformation agro-industriels de tirer parti des avantages de la quatrième révolution industrielle.

Il est donc prioritaire d’aligner les actions sur les demandes futures et de stimuler le développement de l’enseignement agro-technique, en modernisant les établissements d’enseignement ruraux pour préparer des ressources qualifiées parmi les jeunes ruraux, en favorisant la rétention rurale, les liens avec le secteur de la production et le développement intégré et inclusif des zones rurales et de leurs habitants.

Dr Manuel Otero, directeur général de l’Institut interaméricain de coopération agricole
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