Guadeloupe. Les résidences de la SIG à Capesterre Belle-Eau ont reçu la visite du maire-président et du directeur général

Olivier Bajard, directeur général de la SIG, et Rudy Derussy, directeur de l’antenne de Capesterre Belle-Eau, ont visité les résidences de la SIG dans cette commune. Ils ont été accueillis par Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre Belle-Eau et président de la SIG au titre du Conseil départemental.

Jean-Philippe Courtois, maire de Capesterre Belle-Eau et président de la SIG :

Résidences pimpantes dans plusieurs quartiers, résidence en cours de rénovation ou dont la rénovation est prévue au planning.

La SIG se heurte à diverses problématiques : la fiabilité des entreprises avec lesquelles elle contracte, parfaitement en règle au moment de signer mais qui parfois mettent la clé sous la porte alors que le chantier est toujours en cours. Comme l’explique Rudy Derussy, il faut alors relancer le marché, choisir une entreprise, ce qui prend du temps.

Du temps, c’est ce que prend le chantier de confortement parasismique et de remplacement de toitures, de sanitaires, de carrelages, de travaux d’électricité, etc. résidences Marine 1 et 2. 29 logements location en zone RHI dont les travaux devaient être effectués en 8 mois mais qui, trois ans après l’ouverture du chantier, se poursuivent toujours.

Car, à la défaillance de certaines entreprises sur ce chantier — et d’autres — il y a eu, second problème évoqué, la crise sanitaire, qui a ralenti les chantiers et, tout comme la guerre en Ukraine, donné un coup de chaud aux prix des produits

Les travaux sont longs, ont coûté plus que le devis initial, mais en voie d’achèvement.

Les occupants supportent avec philosophie la longueur inusitée de ce chantier.

Olivier Bajard, accompagné de Rudy Derussy, qui connaît tous les locataires, parcourt la résidence, tout en prenant des photos. Tout comme Jean-Philippe Courtois et les adjoints au maire il s’étonne que les gravats, toilettes, tôles enlevées des du bâtiment : tôles, poutrelles, carrelages, matériels électriques, sanitaires, etc. appartements et remplacés soient abandonnés derrière les immeubles par les entreprises chargées des travaux.

Une occupante, Kathia Zamore, abordée par la petite délégation, se plaint de la durée des travaux

Olivier Bajard lui répond qu’un budget supplémentaire a été prévu pour finir les travaux rapidement.

A l’intérieur de l’appartement de Mme Zamore, Rudy Derussy note ce qui ne va pas : la salle de bain n’est pas finie, la peinture est à faire par endroits, les fenêtres ne sont pas changées, la porte ne ferme pas bien — il y a du jeu dans les charnières — et puis il y a des crottes de chauve-souris qui tombent du faux plafond.

Les bâtiments sont en bord de mer, la vue est imprenable… mais les dégâts aux bâtiments sont importants, liés aux embruns. Il faudrait tout le temps intervenir pour changer les pièces métalliques rongées par le sel.

La SIG fait front, procède régulièrement à des interventions pour maintenir le parc en état.

Olivier Bajard, directeur général de la SIG :

A la résidence Loïc-Petit, plus dans l’intérieur des terres, il y a des problèmes d’infiltration.

La résidence est bien tenue, avec de grands espaces verts, des allées larges.

Mylène Desplan, vice-présidente de l’association des locataires, se plaint que les chauffe-eau ne fonctionnent pas toujours. Une cinquantaine ont été remplacés.

Rudy Derussy note, note… Une dame montre que la serrure de son appartement ne fonctionne plus.

Un locataire, Louis Coppry, signale un canal qui déborde régulièrement sur son espace. Olivier Bajard et Jean-Philippe Courtois escaladent un talus. Effectivement, il y a la forme d’un petit canal creusé dans la terre, rempli de gazon.

« C’est par là que l’eau passe. Comme il y a des herbes et que le canal n’est pas profond chaque fois qu’il y a de fortes pluies, l’eau descend et inonde chez moi. Pour chaque tempête, il y a eu 10 centimètres d’eau chez moi. Le canal est curé en période cyclonique mais l’eau déborde toujours », explique M. Coppry.

Photos, et Rudy Derussy note.

Louis Coppry a montré le canal à Olivier Bajard.

Claude Eraville, qui se définit comme l’intermédiaire de « tous les petits vieux qui sont ici », explique que depuis 2017 deux chambres et la salle de bains de son appartement sont inondés. Les toitures en angles ont des problèmes d’eau. « J’ai une mare au-dessus du faux plafond. »

Olivier Bajard, qui a reconnu M. Eravllle, lui lance : « J’avais promis de revenir, j’ai tenu parole. »

En fait, apprend-on, le directeur général de la SIG a l’habitude de visiter seul les résidences qui sont sur son chemin quand il parcourt la Guadeloupe.

Cette résidence, il y est passé il y a peu, discutant avec les locataires pour en savoir un maximum sur leurs conditions de logement.

Le ravalement des immeubles de Loïc-Petit est prévu en 2024-2025 pour supprimer les infiltrations

« S’il y a des travaux urgents nous allons nous en occuper », affirme Olivier Bajard.

La visite se poursuit…

André-Jean VIDAL
aj.vidal@karibinfo.com

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