Guadeloupe, mai 67 : massacrer et laisser mourir, en hommage à Jean-Pierre Sainton

Deux conférences autour de l’ouvrage Guadeloupe, mai 67 : massacrer et laisser mourir auquel l’historien guadeloupéen Jean-Pierre Sainton (1955-2023) a apporté sa contribution, sont prévues en Guadeloupe, le 21 février.

En mai 1967 en Guadeloupe, un mouvement de grève est réprimé dans le sang par les forces de l’ordre françaises. Elles ouvrent le feu sur la foule en ciblant des militants du mouvement anticolonialiste et syndicaliste ; tirent sur les passants, blessent et arrêtent des dizaines de personnes.

Avec la Société d’Histoire de la Guadeloupe, le groupe de recherche Mondes Caraïbes et Transatlantiques en Mouvement (CNRS-Université des Antilles, FMSH-Paris) et l’université Toulouse-Jean Jaurès-Erraphis, deux conférences de présentation de l’ouvrage sont organisées mercredi 21 février, à 10 heures, au Musarth (Pointe-à-Pitre) et à 15 heures, aux Archives départementales (Gourbeyre).

Prix Fetkann ! Maryse Condé 2023

Jean-Pierre Sainton (1955-2023)

L’occasion de rendre hommage à l’historien guadeloupéen Jean-Pierre Sainton (1955-2023), à ses travaux sur l’histoire antillaise, notamment qui a apporté sa contribution à l’ouvrage Guadeloupe, mai 67 : massacrer et laisser mourir, aux côtés d’Elsa Dorlin, philosophe, et Mathieu Rigouste, chercheur indépendant, militant.

Jean-Pierre Sainton a été l’un des premiers historiens à documenter le massacre de mai 1967 en Guadeloupe. Fils du docteur Sainton, figure du Gong (Groupe d’organisation nationale de la Guadeloupe), il a exploré cet évènement sous différents aspects, depuis l’expérience vécue, familiale, la collecte de récits et la conservation de la mémoire vive des témoins, depuis les archives administratives, ministérielles, policières et militaires, syndicales et militantes.

Publié en 2023, aux éditions Libertalia, Guadeloupe, Mai 67 : massacrer et laisser mourir est lauréat du Prix Fetkann ! Maryse Condé 2023.

Mercredi 21 février, à 10 heures, au Musarth (ancien musée Schoelcher) et à 15 heures, aux Archives départementales (Gourbeyre).

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