Guadeloupe. Patrimoine : Sainte-Rose aura sa maison du Gwoka Indestwas

Sainte-Rose est le pays du Gwoka. La nouvelle équipe municipale, conduite par le maire, Adrien Baron, a décidé de rendre ses lettres de noblesse à cet instrument, le ka, à cette musique, à cette danse patrimoniale, le Gwoka Indestwas, typique du Nord de la Basse-Terre. 

Comment ? En créant, à Bonne, quartier dynamique de Sainte-Rose, la maison du Gwoka. Le bik a kilti Indestwas.

Dimanche 8 mai, les personnalités, autour d’Adrien Baron, Henri Yacou, premier adjoint, Jim Lapin, conseiller régional, Anicia Délos, ancienne danseuse de la Brisquante, marraine de la manifestation, ont rendu visite aux habitants du quartier sur un terrain mis à la disposition des associations pour créer la structure. 

Adrien Baron a fait de la création de cette structure l’une des priorités culturelles de sa mandature :

Dans son discours, Adrien Baron a dit l’importance du Gwoka pour Sainte-Rose, instrument patrimonial de cohésion de la population autour d’un élément culturel incontournable qu’il s’agit de magnifier. Cette maison du Gwoka était une promesse de campagne parce que la culture est importante pour la jeunesse qui y trouve des racines communes avec les aînés. 

Un peuple qui méprise sa culture ne peut grandir dans l’harmonie.

Une convention a été signée avec François Antonin, président du collectif Gwoka Indestwas, groupe d’associations qui défendent la culture et les couleurs de la musique Indestwas, le Gwoka du Nord de la Basse-Terre.

« Il s’agit, a dit François Antonin, de léguer un patrimoine musical intact aux générations futures. Le bik a Gwoka Indestwas va contribuer à cette mission. »

Hommage à Iverna Rubens, l’un des derniers maîtres ka :

Hommage a été rendu à deux anciens — Iverna Rubens, 92 ans, dernier maître ka du nord Basse-Terre, et Floriane Pichi, présidente de Gwokako — avant la signature de la convention.

Puis des tambouyés ont joué pour un public ravi. Musique, chant, danse. Ambiance traditionnelle qui laisse augurer le meilleur pour la suite. 

Iverna Rubens, au chant, a démontré que l’âge n’a pas cassé sa voix. 

Jim Lapin, conseiller régional élu du secteur :

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