Guyane. Quel projet pour le futur Centre hospitalier universitaire régional ?

Directeurs d’hôpitaux, présidents de Commissions médicales d’Etablissement (CME), professeurs, docteurs, cadres, soignants… participent au séminaire sur le projet médical du futur Centre hospitalier universitaire régional (CHRU) de Guyane.

Après une séance, jeudi 13 avril, la journée de vendredi est articulée autour de la chirurgie-anesthésie, des urgences-soins critiques, du pôle femme-mère-enfant, de la médecine d’organe, de la filière médecine et cancérologie.

Améliorer l’offre de soins actuelle ou la repenser complètement ? C’est le choix qui s’offre aux professionnels travaillant à la rédaction du projet médical du futur CHRU de Guyane. Une cinquantaine de directeurs d’hôpitaux, présidents de CME, professeurs, docteurs, cadres, soignants participent au séminaire dédié au projet médico-soignant du futur CHRU. Dans un courrier envoyé aux participants en amont des discussions, Directrice générale de l’ARS de Guyane, Clara de Bort les encourage à « saisir occasion inédite de repenser complètement l’offre sur le territoire ».

Des rapports qui appellent à « des évolutions fortes »

De nombreux travaux et rapports ont été consacrés ces dernières années à la situation de l’organisation des soins en Guyane. Jeudi 13 avril, quatre d’entre eux ont été présentés aux participants. Ils traitaient du développement de l’offre de cancérologie en Guyane, de l’offre des soins de suite et de réadaptation (SSR), de l’offre de soins et la situation économique du centre hospitalier de Kourou (CHK), des blocs opératoires des quatre hôpitaux publics.

Tous ces rapports « appellent à des évolutions fortes pour encore mieux prendre en charge les besoins de la population guyanaise, souligne Clara de Bort. Après les différents temps d’échanges de ces derniers mois autour du projet médical, je vous encourage à penser une offre ambitieuse, qui sache interroger la situation actuelle pour la faire évoluer. Le CHRU ne saurait être la reproduction, juste améliorée à la marge, de l’offre actuelle. Nous avons, avec ce premier projet médical du CHU de Guyane, une occasion inédite de repenser complètement l’offre sur notre territoire. »

Deux objectifs principaux

La directrice générale de l’ARS invite les participants à « ne pas se contraindre à penser dans le cadre actuel des défauts de mobilité, à penser à s’appuyer sur les points forts de chaque site, à ne pas hésiter à envisager de véritables pôles d’expertise sur chacun d’eux. Nous préparons déjà, comme le recommandait l’IGAS*, les moyens informatiques, logistiques et aériens qui permettront aux sites de mieux échanger et travailler ensemble. »

Selon la directrice de l’ARS, deux objectifs doivent guider les travaux :

  • limiter la perte de chance pour les patients
  • face à la fragilité des équipes médicales, atteindre une masse critique (équipe et volume d’activité) gage de plus grande pérennité de l’offre, d’une meilleure attractivité pour les médecins et soignants de demain.

Les discussions du jour doivent permettre d’avancer sur ce chantier. La présentation du projet médical du futur CHRU est attendue pour la fin du premier semestre.

*IGAS : inspection générale des affaires sociales
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