Jamaïque. Ils ne veulent plus être fessés !

Les élèves refusent les châtiments corporels.

Lors de la Rise Life Management, la semaine dernière, de nombreux étudiants se sont réunis pour discuter. De quoi ? Des châtiments corporels utilisés par certains professeurs au sein des établissements scolaires de la Jamaïque. Le même problème se pose à Antigua, aux Îles Vierges.

Un groupe d’étudiants de Arnett Gardens a affirmé que les enseignants n’ont pas le droit de frapper les élèves. Que ces pratiques devraient cesser le plus rapidement possible. Pour les élèves âgés de 12 à 18 ans environ les châtiments corporels sont réservés aux parents qui ne doivent pas abuser de la pratique. 

Un lycéen a pris la parole lors de l’événement. Il a rappelé que les enseignants disposent de plusieurs solutions pour corriger le mauvais comportement d’un élève. A l’instar du « doyen de discipline » dont la fonction est de punir les élèves qui ne se comportent pas de manière approprié dans l’établissement.

Pour ce lycéen, les châtiments corporels sont acceptables pour les parents. Ils doivent cependant « faire attention à ce qu’ils utilisent sur leurs enfants car ils feront la même chose à leurs enfants ». 

Les élèves ont toutefois affirmé qu’ils étaient contre l’interdiction des châtiments corporels au sein de la société. En effet, ils disent que cette pratique permet de discipliner les enfants. Pourtant, la tendance politique tend vers l’interdiction des châtiments corporels y compris au sein de la famille.

En 2021, l’UNICEF a lancé un appel à l’interdiction des châtiments corporels à la Jamaïque. Cela faisait suite au décès d’un enfant de quatre ans qui avait été battu par son beau-père. 

Source : Jamaica Observer 

Lien : https://www.jamaicaobserver.com/news/young-students-say-no-to-corporal-punishment/

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